Swissnetwork, le marketing anti-crise

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La première fois que j’ai interviewé Egon Kuonen, il est arrivé en retard. Il m’avait donné rendez-vous dans un bistrot yverdonnois sans me donner un signe particulier pour l’identifier. Pourtant, je l’ai tout de suite reconnu grâce à son calepin frappé du logo de www.5theclub.ch, la marque de Swissnetwork AG, l’entreprise de network marketing qu’il a fondée en octobre 2007. Physiquement, Egon Kuonen a un petit air du skieur Bernard Russi. Il n’est pas très grand mais ses ambitions, elles, le sont. Son idée principale se résume comme suit : « réunir clients et entreprises dans une plate-forme internet régie par le principe du win-win ». Rien d’extraordinaire à première vue.

 I am Shÿ 

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Qu’est ce que t’a apporté ton quartier, la Courneuve ? Je suis né à Paris et j’ai grandi dans le 9-3 dans la ville de la Courneuve. J’y ai trouvé mes meilleures amis et surtout un esprit de combat pour la réalisation de mes rêves. Je suis issu d’un milieu modeste et à la Courneuve, pour trouver les moyens de réaliser ses rêves, il fallait toujours combattre et j’y ai acquis cet esprit combatif. 

La petite leçon de conduite

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Comme toute bonne Américaine, ma mère conduit depuis ses quatorze ans. Sans divulguer son âge, ça fait quand même longtemps. Chaque année, elle arrive à naviguer dans les ruelles et boulevards de Paris avec succès. Dans son palmarès, on compte entre autres la traversée de la côte est australienne. Ca compte ! Mais pour une raison encore inconnue, la conduite si fluide de cette Américaine bloque totalement à Lausanne. Trop réglos, les Lausannois et pas assez réactifs ? “Oui” selon maman.  Mais la raison est peut-être ailleurs… dans des problèmes de lecture. Sans vouloir lui manquer de respect, elle n’arrive pas à lire les panneaux et céder la priorité aux gens. Ça craint.  Moi, Nicole, à force de vivre en Suisse, je conduis comme les Suisses. Un gap culturel se serait-il installé entre ma mère et moi ? Lisez plutôt la suite.

Rubrique People, quand tu nous tiens! II

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On a tendance à dire qu’on le fait comme on prend des nouvelles d’une vieille tante éloignée. Une fois de temps en temps, parce que je passais par là et que je ne m’en porterai pas plus mal. On pense qu’on maîtrise, qu’on a le contrôle, que demain j’arrête. On n’en parle pas avant que quelqu’un d’autre le fasse. Alors c’est avec une distance dédaigneuse et parfois même avec mépris qu’on ose aborder le sujet. Quelle hypocrisie. Mes amis, assumons. Cristina, 23 ans et je lis la rubrique people. Tremblements, douleurs, manque ? Le LausanneBondyBlog est là. Lis ce qui suit.

Bouncer in the dark 2

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Ma petite maman que j’aime tendrement vous dirait sûrement que ce que je m’apprête à vous raconter ne l’étonne guère venant de son fils dont le débraillage vestimentaire chronique depuis l’âge de 15 ans a fait manquer de peu la perfection. La perfection à son goût, bien sûr. Je ne suis pas en train de grassement me la péter. Il me semble néanmoins important de dénoncer aujourd’hui, en deuxième et ultime partie de cette “spéciale videur”, l’acharnement d’un loustic de la sécurité à l’égard de mes sappes. Quand la sensation d’être “toléré” est encore plus pénible que celle d’être rejeté une bonne fois pour toutes, c’est tel un teenager américain moyen que je me confie à Journy, mon journal intime. Christian Audigier rendors-toi, tu as créé des monstres.

Lausanne: ville de passage (dernier épisode)

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Le voyageur du XIXème siècle ne manquera pas, le long de sa promenade, d’observer notre ville de passage basculer gentiment dans une nouvelle ère marquée par la suprématie urbaine. La dissolution de l’enveloppe métaphysique des temps médiévaux fait place à la modernité architecturale qui prend physiquement et progressivement place dans les faubourgs lausannois. La cathédrale, véritable point de gravitation de la ville pendant plus de cinq siècle, perd la bataille du monopole de la spiritualité au bénéfice de lieux où se gouverne la chose publique. On cherche l’essence des choses dans la nourriture terrestre. On transforme la ville pour la rendre plus pratique, plus moderne, plus technique, plus loin des cieux.

Lausanne s’exprime et s’expose!

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On veut votre art! Le plan cul du vendredi soir, la pétanque du mercredi après-midi, les décharges de Montelly, le buzz du Flon, la cathédrale, le lac….Une ambiance, un lieu, un club, une situation, paysages, symboles, édifices, enseignes, personnes, clébards, furets, du sérieux, du pas sérieux, du bien léché au pas bien léché. Lausanne c’est peut-être ça, mais c’est aussi beaucoup à la fois. Le samedi 6 juin, le Lausanne Bondy Blog organise sa première soirée où l’art des Lausannois sera affiché pendant trois longs mois sur les murs du Standard Café. Une contrainte, nous envoyer vos photos (polaroid, MMS…), votre vision, sans restrictions (dans la limite de la bienséance) jusqu’au 31 MAI à bondybloglausanne@gmail.com Votre Lausanne c’est ici. Regardez plutôt.

La mafia des femmes enceintes recrute. Et Nicole est dans sa ligne de mire.

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C’est suite à la lecture du post de Mehdi sur le gang des femmes enceintes qu’il m’est venu le courage de témoigner sur la pression sociale  – et familiale – exercée pour enfanter. Ce que mon collègue blogueur a omis de dire et d’écrire, c’est que ce gang, c’est comme Koh-Lanta. Celles qui ne se reproduisent pas, se font évincer du clan des copines, rebaptisé le clan des mères. Pour celles qui sont bien installées dans la trentaine et mariée depuis presque six ans (MOI) n’ont plus d’excuses. Seule solution, bouger vite et convaincre le mari de faire de même. Les questions sur mon avenir de reproductrice sont depuis peu quotidiennes, et je n’arrive plus à expliquer pourquoi je n’ai pas encore fait “mon geste” pour assurer la survie de l’espèce humaine. Les tantes, les voisines, et les copines me posent des questions qui peuvent être plus ou moins banales, genre « Ca fait six ans, qu’attends-tu pour faire un enfant ? » Mais certaines poussent le bouchon un peu trop loin et osent même me demander, « Nicole, est-ce que tu as des problèmes de fertilité ? Je te passe le numéro d’un spécialiste qui a aidé ma sœur ? »

Bouncer in the dark 1

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Monsieur Cavin, mon prof de chimie du Gymnase, vous dirait sûrement que ce que je m’apprête à vous raconter ne l’étonne guère venant d’un petit con de mon acabit, qui la ramène tout le temps, à tort ou à raison, mais le plus souvent à tort. C’est ton avis, mec, et je respecte ta franchise. Merci d’être venu. Il me semble néanmoins important de dénoncer aujourd’hui, sous la forme d’un premier morceau d’intimité (et un autre plus tard), la onzième plaie d’Egypte que constitue le métier tant convoité de videur de boîte de nuit. Le videur est omnipotent: il légifère, juge et exécute… Montesquieu réveille-toi, ils sont devenus fous.

Lausanne: Ville de passage (épisode 4)

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Rappelez-vous mes enfants, à l’époque romaine, Lausanne présentait déjà une activité portuaire importante. Dans le courant du 18ème siècle, l’activité lacustre connaît un nouvel essor. On y décharge les pierres venues des environs qui serviront à la construction des immeubles. Aujourd’hui encore, le port d’Ouchy reste le principal port marchand du lac. Peut-être que du haut de la dernière attraction du Luna parc, vous avez pu apercevoir les réserves de sable et de gravier stocké sur les rives du Léman. Il faut dire que notre jolie ville est une cité à mettre sous le signe de l’eau. Il n’est pas rare de se promener à Lausanne et de croiser du regard un indice historique ou géographique nous rappelant combien cet élément de la nature est partie prenante de l’urbanisme lausannois.

Tous au chômdu

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Mardi matin, 7h30. Mon radio réveil s’allume. C’est au son de la douce voix de la journaliste du flash info de Couleur 3 et dans un semi coma quotidien que j’écoute les nouvelles du jour : « Mahmoud Ahmadinejad vient de faire une nouvelle déclaration ch……..ZZZZzzzzzzz. Le pape Benoît XVI revient sur le bilan de sa tournée au Proche-Or…………ZZZZzzzzzzzzzzzzz. La ministre de l’économie, Doris Leuthard estime que, sans contre mesures, le chômage des jeunes adultes de 20 à 24 ans, dépassera les 9% l’année prochaine.» C’est bon, là suis levé. Ok, j’ai passé la limite d’âge, mais ne suis pas tiré d’affaire pour autant. D’ailleurs, ça me fait penser. Aujourd’hui, j’ai mon premier rendez-vous à l’ORP.

Violences domestiques et permis B : le choix kafkaïen des femmes migrantes

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C’est non sans un grand intérêt que  dans l’émission “Que de la Radio” du mardi 12 mai dernier sur Couleur 3, j’ai pu écouter l’histoire d’une Madame Douno. Face aux violences conjugales subies par son mari, celle-ci s’est vu retirer son permis B. Un témoignage aussi troublant que répandu. Car si l’on reçoit nos papiers par le mariage, une fois celui-ci rompu pour X raisons, le droit aux papiers n’existe plus. Ceci, même en cas de décès du conjoint suisse ou européen, tout comme en cas de violences conjugales. Et qui plus est, même si l’on est en Suisse depuis des années.

Chaque Homme est une race

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Un “détournement de conte” de l’écrivain mozambicain Mia Couto par un metteur en scène suisse, Patrick Mohr, aboutit à un riche “spectacle-récit musical” qui, à la fois, interpelle et divertit. A coups de génie, la matière littéraire et poétique s’est donc vue transformée en pièce théâtrale. La Troupe Sò du Mali, la compagnie française Deux Temps Trois Mouvements et le Centre Djeliya du Burkina Faso sont à l’origine de ce projet. La tournée a débuté fin 2008 sur les terres rouges de Bamako et de Ouagadougou et elle continue à sillonner les routes. Après une incursion en France, après Genève, direction Vevey puis Yverdon. Comme l’expose d’emblée son titre, cette création rappelle surtout que derrière les catégories généralisantes, telles que “les immigrés” ou “les Africains”, il existe toujours des êtres humains particuliers. D’ailleurs, l’une des premières répliques du spectacle annonce la couleur : « Ma race c’est moi. Ma race c’est celui que je suis. Toute personne est à elle seule une humanité. Chaque homme est une race, Monsieur le policier ».

Les Chinois, nouveau bouc émissaire des commerçants sénégalais

Les marchands du centre commercial Touba Sandaga (marché Sandaga), dont les marchandises proviennent de France, d’Italie, des Etats-Unis ou de Turquie, sont tous d’accord pour accuser les Chinois : « C’est catastrophique. La présence des Chinois ne nous arrange pas, au contraire elle nous dérange comme c’est pas possible », me dit un vendeur de prêt-à-porter. Un de ses collègues manifeste le même mécontentement : « la présence massive des chinois est un problème pour nous les commerçants mais c’est aussi un problème pour le Sénégal parce c’est une partie de l’économie de notre pays que les Chinois transfèrent chez eux et cela le gouvernement ne le perçoit pas encore».

L’usine sans patron

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La crise économique, l’Argentine l’a connue  entre 1998 et 2002. Une conséquence de la politique ultra libérale du président de l’époque Carlos Menem, qui permit aux entreprises étrangères d’investir sans crainte dans le pays. Mais les entreprises nationales n’étaient pas prêtes à résister. En 2001, le courageux patron Luigi Zanon de l’usine portant son nom préféra piquer dans la caisse et s’enfuir plutôt que d’affronter cette nouvelle concurrence. L’histoire aurait pu s’arrêter là, comme tant d’autres : un parachute doré, des ouvriers floués. Mais après 5 mois de piquet devant l’usine et pour seule perspective  le chômage, les travailleurs conscients du potentiel de l’usine décidèrent de prendre son contrôle afin de sauver leurs emplois. Luiz Díaz est l’un deux.

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