Vivre son Islam en Suisse

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A l’âge de 22 ans, après moultes remises en question spirituelles, j’ai décidé de franchir le pas et me convertir à l’Islam, mais dans mon pays, les Etats-Unis. Depuis, j’ai pu vivre dans trois pays différents- les USA, la France, et la Suisse depuis maintenant cinq ans. Certains prônent l’Islam « de »- « l’islam de France,» « American Islam » …mais qu’en est il de l’Islam de Suisse ? Vivre son Islam dans de la société ne se déroule pas de la même manière ici. Les facteurs qui poussent à la conversion ne sont pas forcément les mêmes. Malgré mes efforts d’ « intégration » (et je déteste ce mot mais bref) je m’identifie plus facilement avec les convertis de mon pays- les Etats-Unis. Ce rapprochement s’effectue par la culture, mais aussi de par mon point de vue. Je suis donc aussi une musulmane américaine, et ceci malgré mon mariage avec un « français », et malgré mes années passées en Suisse. Cependant, je me suis permis de m’enquérir auprès de quelques-unes de mes consoeurs dans mon entourage vis-à-vis de ce sujet.

Kestudi?? L’s TomB, ta vmt ri1 kompri LOL MDR…

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Mardi. Tt avait prtan b1 komenC. 1 SoaR, d ami, 1 fille tr s1patik dt j’fé la konéSans. On diskuT, On PTDR, on s’échanG no numero. A la boN euR! La 6tua6on pare 1probabl, ms atiz ma QrioziT. Rds é dc fXé o vendredi soar. Ou ? A kel heuR ? On savizRa + tar.

Un Vasella vaut mieux que 1,7 millions de Palestiniens

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A la fin du mois passé, le public apprenait que la Suisse avait son Golden Boy. Un vrai, un pur et dur. Un top manager qui, même lorsqu’il fait une sieste, mange trois tartines au Cenovis ou pose ses fesses sur le trône, brasse de l’or en masse. Monsieur Daniel Vasella, le grand patron de Novartis, entreprise leader de l’industrie pharmaceutique, gagne beaucoup d’argent…. Beaucoup trop.

Une Muzungu chez les Massaï : excision, parlons-en!

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A priori, mémoire universitaire rime avec rat de bibliothèque, stationnement devant la photocopieuse, post-it qui s’accumulent dans des bouquins et théories scientifiques qui usent la matière grise (du moins ce qu’il en reste), bref : pétage de plombs. Pourtant, en choisissant pour son labeur de fin de Master le sujet des mutilations génitales féminines (MGF), Katy François veut sortir du carcan théorique. Place à la prise de position, à l’approche militante et surtout à la pratique avec un terrain anthropologique parmi la population Massaï.

Petite histoire d’une version inédite du Coran

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Monsieur Sami Aldeeb Abu-Salieh, responsable du droit arabo-musulman à l’Institut suisse de droit comparé de Lausanne, a entrepris de traduire le Coran en français. Des traductions françaises, il en existait déjà me direz-vous ! Mais celle-ci est une première mondiale. C’est la seule version du Coran en ordre chronologique sur le marché, toutes langues confondues. Qu’est-ce que ça veut dire ? L’édition du Coran qui circule actuellement parmi les musulmans classe les 114 chapitres du livre par ordre de longueur, les plus longs au début et les plus courts à la fin. On ne sait apparemment pas vraiment pourquoi, en tous cas ça ne facilite pas sa lecture pour les non-initiés… Au-delà de ça, de voyages en voyages à la recherche d’ouvrages de droit de toutes nationalités, Sami Aldeeb a contribué à constituer à Lausanne la plus grande bibliothèque européenne traitant du droit dans les pays arabes et musulmans. Qui est cet homme et pourquoi cette nouvelle traduction du Coran ? 

Américaine, sur diplômée et pas d’activité

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Je ne m’accroche pas trop à l’idée que les étrangers viennent piquer le taf des braves suisses. Jeune diplômée, j’ai suivi mon mari, le veinard, muté en Suisse du jour au lendemain, et croyait naïvement que moi aussi, je pourrais trouver un boulot de rêve en un coup de bâton magique. Pour les américaines comme moi, épouses à la traîne de leurs maris souvent cadres, trouver un travail en Suisse (ne parlons même pas de faire carrière) relève plutôt du parcours de combattante que du salon de recrutement. Il m’a fallu six mois de recherches avant une première embauche, et trois ans pour trouver le boulot tant convoité à la hauteur de mes diplômes. Un tour de ‘copines’ me confirme que je suis loin d’être la seule des “Epouses étrangers de” à la perpétuelle recherche d’un vrai travail.  

Quand la télé française se mêle de résoudre la crise, il y a de quoi pleurer de rire

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J’ai noté dernièrement sur les chaînes françaises la floraison étonnante pour ne pas dire suspecte d’émissions courtes ou longues, mais se déclinant à peu près toutes selon la formule suivante : t’as pas un rond, t’es pas fute-fute, et tu peux plus joindre les deux bouts ? Qu’à cela ne tienne, on envoie notre armada d’experts en tous genres, histoire qu’ils t’expliquent un peu la vie et cossa, avec un peu de bol, tu réussiras à épargner cinquante euros tous les mois. Si c’est pas chic, ça. 

La vie sans papiers à Lausanne

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Qui sont les sans-papiers lausannois ? Anne Papilloud est membre du Collectif Vaudois de soutien aux sans-papiers. Il s’agit d’une association entièrement militante dont le but est d’une part d’aider et de soutenir cette population dans les difficultés quotidiennes, d’autre part de revendiquer politiquement une régularisation collective. Elle m’informe qu’une étude menée en 2003 a estimé que le canton de Vaud comptait entre 10’000 et 12’000 sans-papiers, principalement à Lausanne. Une grande majorité d’entre eux est équatorienne, mais depuis peu, il existe aussi une communauté maghrébine grandissante. En venant ici, ils ont souvent le projet de donner une meilleure éducation à leurs enfants et de mettre de l’argent de côté afin de retourner dans leur pays d’origine, s’y assurer un vie plus confortable. Mais finalement, la plupart d’entre eux ont de la peine à s’en sortir. Quelles en sont les raisons ? Quelles sont leurs difficultés quotidiennes ? Pourquoi revendiquer une régularisation collective ? Tant de questions auxquelles Anne Papilloud a accepté de répondre.

Cinq francs, le prix d’un toit pour la nuit

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«Eh excuse moi, t’as pas deux balles, c’est pour aller à la Marmotte». Ce mercredi soir vers 23h00 ce gaillard à la voix teintée de l’accent riponnien n’a pas eu de bol. La Marmotte, j’en venais, je savais que les dortoirs étaient complets et que les inscriptions fermaient à 21h30. Je savais aussi que la grande majorité des 30 pensionnaires étaient déjà en train de se glisser dans les draps d’un lit de fortune, en essayant de ne pas trop penser au lendemain et en oubliant de faire de beaux rêves. Pour ne pas retomber trop douloureusement dans une réalité poisseuse et pourrie. Et, je savais surtout que je n’avais pas retrouvé en cet endroit, la majorité des gars qui m’avaient un jour ou l’autre demandé deux balles. Certes, il y en avait quelqu’uns, de ces chasseurs de monnaie facile, de ces professionnels du décapsulage de bière, de ces amateurs de montées vertigineuses et de descentes foireuses. Mais, il y en avait moins que ces personnes squatteuses de rue passant inaperçues. Vêtements soignés et verbe aiguisé, cheveux brossés sur le côté et laqués. Ces personnes en jeans, sweat et baskets, qui transportent l’air de rien, les affaires du quotidien dans un sac de voyages. Passants qui se noient dans le fleuve de la masse, tout en étant repoussés vers ses rives. Vies parsemées de petites misères qui se transforment en gros bordel. 

Y’a plus de vieillesse…

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C’est deux mecs d’une vingt-cinquaine d’années qui rentrent chez eux, un lundi hivernal en fin d’après-midi. Ils arrivent depuis le passage sous-voies à l’arrêt M2 de la gare de Lausanne, direction centre-ville. Tranquillement, ils regardent sur le panneau indicateur, inexplicablement barré de scotches rouges depuis maintenant environ quatre mois, le temps qui les sépare d’une prochaine navette, et célèbrent les 7 minutes d’attente annoncée avec une cigarette roulée, ne dérangeant a priori personne. C’était sans compter sur l’arrivée de celle qui allait devenir leur némesis pour ce laps de temps qui parut durer, pour le coup, une éternité.

Rien qu’une signature…

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Ces événements se déroulent entre midi et une heure de l’après-midi. Je suis assis à la terrasse de la cafétéria de l’Université de Lausanne avec une bande de marlous dont les plus rebelles sussurent un clope pour mieux faire passer la piccata de poulet et les pommes mousseline. Une petite nana se pointe, papelard et stylo à la main, et entame un speech concerné sur les riches qui deviennent toujours plus riches et sur les pauvres qui crèvent sous les ponts mais ce monde s’en fout.  En bref, y’en a marre, fuck Bush, Sarko facho, c’est dégueulasse, et pour que ça le soit vachement moins, yaka être jeune, yaka être engagé et donc yaka parapher le merveilleux outil démocratique que constitue l’initiative populaire. Seulement voilà, moi, depuis plusieurs piccatas à la cafét’, j’en suis un peu revenu des martyrs de service qui portent le malheur du monde sur leurs épaules et veulent alléger leur fardeau avec un papier, et je m’en vais le lui expliquer.

Israël, Palestine et Lausanne 1/2

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Depuis le 27 décembre, l’opération nommée « Plomb durci » lancée par Israël en vue de faire cesser les tirs de roquettes du Hamas a fait plus de 1300 morts à Gaza, dont une bonne partie de civils, et 13 morts israéliens. Elle a suscité la réaction de la communauté internationale et de nombreuses manifestations ont été organisées aux quatre coins du monde. En Suisse, des sympathisants israéliens se sont réunis à Berne, des sympathisants palestiniens à Genève, Lausanne, et des manifestants juifs, musulmans et d’autres communautés se sont plus récemment encore réunis à Genève pour lancer un appel à la paix. Afin d’apporter un éclairage local de cette situation complexe et fortement médiatisée, le LausanneBondyBlog propose un petit complément d’information à travers les entretiens de deux Lausannois. Sans commentaires, à chaque lecteur de se faire son opinion. C’est d’abord monsieur Pierre Ezri, ex-président de la communauté israélite Lausanne Vaud, qui m’exprimera sa vision du conflit, puis monsieur Awni Ahmed, membre de l’ASSP (Aide Sanitaire Suisse aux Palestiniens).

Albanais? Et ben pas de place d’apprentissage

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Dur dur le monde du travail. Ce n’est plus une surprise. Lorsque l’on sort de l’école obligatoire et que l’on doit trouver une place d’apprentissage, c’est la croix et la bannière. Un marché saturé, des candidats pas assez qualifiés. Alors si le jeune adolescent a le “malheur” d’être albanais, c’est peine perdue. Regardez plutôt. 

Jé vou souète un bon é eureuz ané 20009

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Après les missives poussives de notre chère banque UBS (et c’est peu dire, si elle est chère), les entreprises de la région font fort. Sous la plume du responsable des ressources humaines de Bobst SA, leader helvétique en matière d’industrie de l’emballage, basé à Lausanne, quelques lignes dont vous jugerez de la rigueur affichée par l’auteur. Je cite:

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