Le partenariat enregistré avec un-e sans-papier : love story administrative à Lausanne (Partie 2/2)

Posté dans : Carte blanche, Société 0

A ce stade du récit, cela fait deux mois que les démarches ont été entreprises, nous sommes fin novembre 2016. Les premières étapes de ce partenariat entre une suissesse et une femme sans-papier sont contées dans la première partie de l’article. Toc toc, Service de la population Pour la suite de nos aventures, un rendez-vous à la division étrangers du Service de la population (le SPOP) est de rigueur. En effet, ce service se charge de délivrer des tolérances de … Lire la suite

Le partenariat enregistré avec un-e sans-papier : love story administrative à Lausanne (Partie 1/2)

Posté dans : Carte blanche, Société 0

Septembre 2016, je prends mon bloc-notes pour conter une histoire dont je ne connais pas encore les travers et l’issue. Le scénario commence par un constat des plus banals : j’ai rencontré une fille et elle m’a plu. Ça, c’était il y a environ un an et demi. Et les débuts, c’est toujours bien, excitant et prometteur. On est dans l’émotionnel, dans le fun. Mais dans cette histoire, la réalité a fait son chemin, un peu plus vite que dans … Lire la suite

De là où je suis vol. 09 – Quand le courage d’un sans-papiers impressionne

Posté dans : Au quartier 3

Fnac / 11.01.2012 / 09h38. Au début, il se fait discret. Un peu caché derrière l’ascenseur central, il se sert des sièges plastiques rouges et jaunes pour couvrir des pages entières de noir. Des heures durant. Il n’arrête pas. De l’ouverture jusqu’à la fermeture. Puis, souvent il s’endort par terre, le crayon encore à la main. Il s’assoupit simplement, sans autre cérémonial. A bout de force. Je vois sur ses traits endormis que ce repos lui est salvateur et vital. … Lire la suite

La vie sans papiers à Lausanne

Posté dans : Société 2

Qui sont les sans-papiers lausannois ? Anne Papilloud est membre du Collectif Vaudois de soutien aux sans-papiers. Il s’agit d’une association entièrement militante dont le but est d’une part d’aider et de soutenir cette population dans les difficultés quotidiennes, d’autre part de revendiquer politiquement une régularisation collective. Elle m’informe qu’une étude menée en 2003 a estimé que le canton de Vaud comptait entre 10’000 et 12’000 sans-papiers, principalement à Lausanne. Une grande majorité d’entre eux est équatorienne, mais depuis peu, il existe aussi une communauté maghrébine grandissante. En venant ici, ils ont souvent le projet de donner une meilleure éducation à leurs enfants et de mettre de l’argent de côté afin de retourner dans leur pays d’origine, s’y assurer un vie plus confortable. Mais finalement, la plupart d’entre eux ont de la peine à s’en sortir. Quelles en sont les raisons ? Quelles sont leurs difficultés quotidiennes ? Pourquoi revendiquer une régularisation collective ? Tant de questions auxquelles Anne Papilloud a accepté de répondre.