Green Condom Club : Savoir ce qu’on se met à l’intérieur

Green Condom Club : Savoir ce qu’on se met à l’intérieur

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En 2017, le terme « végane » est enfin connu du grand public et les railleries sur les véganes ont remplacé les railleries sur leurs compères soft, les végétariens. C’est peut-être pour cette raison que le sponsoring par la marque Green Condom Club durant la dernière Fête du Slip m’est passé un peu au dessus de la tête…

Toutefois, la question de la composition des capotes a le mérite d’être posée. Comme pour les tampons hygiéniques, la plupart des fabricants ne pratiquent pas la transparence et le consommateur utilise ces produits de premières nécessité sans pouvoir le faire de manière éclairée. Enfin, ça c’était avant. Discussion avec Gabrielle Lods, la scientifique romande derrière le projet qui va révolutionner vos nuits d’amour.

La petite graine pour un projet vert

Le projet Green Condom Club naît d’une discussion légèrement alcoolisée à propos des perturbateurs endocriniens. Imaginez la scène ! Ce qui est parti comme une blague répond à de vraies préoccupations : s’il existe des alternatives aux tampons et aux couches pour bébés aux composants inconnus, les préservatifs transparents restent un combat oublié.

En effet, même s’il existe des marques de préservatifs fabriqués avec des composants naturels, deux problèmes subsistent : leur distribution (et donc leur accessibilité) et le manque de transparence des fabricants qui ne divulguent pas la liste exhaustive des composants. Gabrielle distribue sans restriction les capotes de l’entreprise Glyde qui propose justement ces capotes « naturelles », même si la solution ne lui convient pas complètement. En apprenant à connaître ce marché, elle décide de se lancer et de lancer sa propre marque, fabriquée selon des standards qui correspondent à ses exigences. Pour plus d’information sur le sexe vegan-friendly, voyez aussi ce billet de Veggieromandie. .

Trouver la perle rare pour aller jusqu’au bout

L’ingénieure chimiste ayant déjà amassé une expérience certaines dans le développement durable et le milieu industriel, elle connaissait des usines qui pouvaient produire de manière durable. Mais pour trouver une usine prête à se conformer aux exigences de qualité de Green Condom Club, il a fallu faire preuve de persévérance. C’est donc en Chine que Gabrielle Lods a trouvé la perle rare qui répond à tous les critères. Parmi les 40 usines contactées à travers le monde, une seule a été d’accord de relever le défi. Échantillons et visite sur place ont permis de vérifier que les conditions étaient réunies et de lancer le produit pour une première grosse commande en avril 2017. L’usine est conforme à la norme ISO 13485 pour la production des préservatifs, ainsi que la norme européenne CE, en plus, bien sûr, de la garantie d’une fabrication végane. Concrètement, le produit est exempt de caséine, cette protéine contenue dans le lait de vache.

Après d’intenses démarches pour conquérir un nouveau marché, les préservatifs sont disponibles à la vente pour les particuliers et les organisations. Pour acheter en ligne, en contractant un abonnement par exemple, rendez-vous sur : http://www.greencondom.club/

Green Condom Club cherche des points de vente à Lausanne, que les intéressés se manifestent !

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