Petits caprices musicaux en altitude

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Pendant deux jours, le LBB se rend au Caprices Festival à Crans-Montana pour vous livrer le meilleur du festival valaisan. Compte-rendu de la première journée.

Caprices, nous voilà ! L’équipe du LBB a quitté exceptionnellement les rives du Léman et a débarqué ce vendredi midi à Crans pour couvrir la 7ème édition du festival valaisan. Au programme, des interviews de Yoav, Birdy Nam Nam, Luke et Ghinzu et des concerts à la pelle (Morcheeba, Milow, Trip In, Grand Corps Malade), bref un grand bain de musique pour commencer la saison des festivals ! Pendant deux jours, vous serez connectés au Caprices Festival comme si vous y étiez : le LBB publiera articles et photos sur le blog, Facebook et Twitter.

La journée commence directement avec l’interview de Yoav. Ce musicien aux origines israëliennes s’est fait connaître en 2008 avec son album Charmed And Strange, et son tube Club Thing. Interview de l’homme-orchestre à la voix envoûtante.


Lausanne Bondy Blog : Est-ce que le live est pour vous un aboutissement de vos disques ?

Yoav : Cela dépend des chansons, de la manière dont elles avancent. Généralement, cela me prend trois-quatre mois pour trouver la manière de mettre en live un morceau studio. L’enregistrement est vraiment primordial avant de passer sur scène. La scène, c’est comme un deuxième enregistrement.

LBB : Lorsqu’on regarde vos dates précédentes, on voit que vous avez beaucoup tourné au Danemark. Y-a-t-il une raison ?

Yoav : J’ai tourné dans pas mal de pays, mais trois se démarquent : la Russie, le Canada et le Danemark. Les Danois ont été les premiers à faire passer mes chansons à la radio qu’ils avaient découverts sur MySpace. Ils m’ont ensuite permis de jouer en live à la radio, puis la fois suivante, j’ai eu droit à un grand show et cela a permis à mon public actuel de découvrir ma musique.

LBB : Pourquoi avez-vous choisi de venir jouer ici en Suisse ?

Yoav : En Suisse, j’ai également un bon public, particulièrement en Suisse romande où ma musique est beaucoup passée à la radio. L’année dernière j’ai joué au Caribana Festival à Nyon et j’ai beaucoup apprécié. J’ai pas mal de fans entre Lausanne et Genève et je prévois de faire un concert dans la région prochainement.

LBB : Quelle importance donnez-vous aux moyens de communication avec vos fans ?

Yoav : Pour moi, les connexions avec les fans sont très importantes. Grâce à Facebook et Twitter que j’apprécie particulièrement, j’ai l’opportunité de rester facilement en contact avec eux. J’aime également MySpace car j’ai des retours de fans sur ma musique. Dès que je suis en déplacement, j’essaie de me connecter deux-trois fois par jour.

LBB : Grâce à un twit, nous savons que vous vous êtes levé très tôt ce matin ?

Yoav (rires) : Oui, en deux jours j’ai voyagé de Montréal à Crans-Montana en passant par Londres et j’étais malade… Finalement ma voix est ok pour ce soir, c’est ce qui compte !

30 minutes après l’interview de Yoav, nous reprenons la direction du backstage pour rencontrer Birdy Nam Nam. Ce quatuor de DJs français aux rythmiques décapantes vient pour la première fois au Caprices Festival. Avec deux albums à leur actif  (Birdy Nam Nam, 2005, Manual For A Successful Rioting, 2009) et un troisième en préparation, ils n’en sont plus à leur coup d’essai. Crazy B et Little Mike nous reçoivent pour une interview croisée avec le blog du Caprices Festival et BilobaTV. Détendus et blagueurs, les deux comparses sont à l’aise quelques heures avant de monter sur scène.


Lausanne Bondy Blog : Comment Birdy Nam Nam se retrouve dans une station de ski suisse à 1500 m d’altitude ? Ca doit vous changer de votre vie parisienne, non ?

Little Mike : la Suisse en général, moi j’aime bien. C’est agréable.

Crazy B : La route entre Berne et ici était très sympa. Je suis un grand fan de la France, et pourtant je dois reconnaître que la Suisse est jolie, très très jolie.

LBB : Mais vous savez, vous n’êtes pas en Suisse, vous êtes en Valais. C’est très différent, c’est un pays !

CB : J’allais le dire, mais j’ai pas eu le temps ! Tu vois, on sait même pas où on est (rires)

LM : Tout ce qu’on m’a dit sur Crans, c’est que c’était une espèce de Gstaad.

LBB : Et ça vous inspire ?

LM : On ne sait pas, on n’a pas trop d’avis, on est content d’être là, le paysage est plutôt idyllique, la route était superbe entre Berne et ici. Et puis il faut dire que tous ces paysages ne sont pas gâchés par des minarets !

LBB : Vous avez des prochaines dates prévues en Suisse?

LM : Je crois, au mois de mai ou juin. À vrai dire, moi je suis absolument pas dans les agendas et ces trucs-là. Je ne savais même pas qu’on avait ce truc-là (ndlr : Caprices) ! Quand on s’est revu cette semaine, moi je croyais qu’on allait taffer sur l’album et j’ai appris comme ça au cours d’une discussion qu’on devait répéter le jour-même et partir le lendemain.

Ils ont l’air détendu voire négligé ; sur scène, c’est pourtant un sentiment de professionnalisme que dégagent Little Mike et Crazy B, accompagnés de DJ Need et DJ Pone. Lecteurs du LBB, vous aurez d’ailleurs bientôt l’occasion d’écouter Crazy B, puisqu’il était dans les années 90s le DJ du groupe de rap français Alliance Ethnik. Rendez-vous à la deuxième édition de Pas de pitié pour les nonante, 22 avril !

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Etienne

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