La prostitution, ce gros bordel de la nuit
L’été passé, le milieu de la nuit du canton de Vaud hurlait à la mort. Les loups avaient perdu leurs alléchantes brebis. Les filles des pays hors de l’UE ne pourraient en effet plus obtenir le fameux permis L, permettant de travailler durant huit mois dans différents cabarets du canton. Depuis, des dizaines de ces boîtes à fantasmes ont fermé leurs portes. Pendant que le Grand Conseil se penche sur l’octroi d’un permis de travail temporaire pour les prostituées, dans la rue, les clandestines se multiplieraient.