La marijuana achetée au kiosque fait sourire, la cocaïne vendue dans un taxi un peu moins. Nul besoin pourtant de tomber de haut, la poudre blanche a désormais les faveurs du plus grand nombre. Alors bien sûr, la rue lui fait la part belle. Mais il y a ceux qui préfèrent se fournir à l’ombre des regards et d’autres qui se paient même le luxe d’une livraison à domicile.
Un taxi indépendant alterne donc les trajets banals avec les courses un peu spéciales. Une machine bien rôdée qui nécessite encore une fois l’aide d’un habitué pour le contacter. Un connaisseur me révèle les détails de la transaction : « On peut l’appeler pour une course et conclure l’affaire durant le trajet ou alors il se déplace à domicile. Il vient jusqu’en bas de l’immeuble du client, fait le tour du quartier et livre la marchandise. En plus du montant dû pour la cocaïne, il faut aussi compter une contribution pour le déplacement.» Ici, pas de place pour l’improvisation. Un appareil à carte de crédit permet même de payer sa coke sans se soucier du cash…
Et la technique réussit à merveille au taximan dealer. « Il est victime de son succès. Il se fait tellement harceler qu’il change souvent de numéro de portable », précise mon indic.
Pascale Burnier
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