On croyait que les Space Invaders s’étaient définitivement éteints, relégués dans les trous noirs du cosmos du jeu vidéo, laissant leur place à Mario et ses champignons aux hormones de croissance, à Lara Croft et sa belle paire de… revolvers. Et entre nous, à l’heure des règlements de compte sur GTA 4 et des soirées interminables autour de Pro Evolution Soccer, qui aurait pu soupçonner que ces grossiers petits amas de pixels issus de l’espace allaient revenir nous chercher des noises ?
Parce qu’ils sont bel et bien de retour… Oh, pas sur la Playstation 3, non. Ils ont réussi à muter, eux. Et à passer de l’autre côté de l’écran. A présent, ils nous guettent, avec leurs petits yeux perfides, là, dans nos rues. La prolifération a débuté en 1998 à Paris, la faute à Invader, un humain qui est passé du côté obscur, devenant par la même occasion le principal agent infectieux.
Depuis ce jour, masqué, il sillonne les villes du monde, muni de ses pixels de céramique, de son seau de ciment et sa truelle, pour accomplir inexorablement la mission dont il a été investi : l’Invasion.
Etat de la prolifération en temps réel, selon les relevés présents
sur le site d’Invader, le parisien à l’origine de l’épidémie
Et peut-être ne t’en es-tu pas rendu compte, alerte lecteur du LBB, mais Lausanne a déjà été infectée… Disciple d’Invader, Spaceramik s’est lui aussi mis au service des aliens par un soir de pleine lune. Chronique en image d’une contamination, un document exclusif signé Cross-y, la nuit où Lausanne a succombé à la Grande Invasion.
Lausanne Invasion from yannick rochat on Vimeo.
Et au rayon des bonus:
–Des photographies de sites infectés à travers le monde, contaminations effectuées par Invader ses disciples.
-Pour les nostalgiques, la version flash du fameux jeu Space Invaders (1978)
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