

Dans l’exposition consacrée à Blutch un espace est interdit au moins de 16 ans. Lors de ma garde de ce dernier j’entends un « je vais voir le porno », dit d’un ton salace. Puis, un peu plus tard, une mère s’adressant à ses enfants : « Oui c’est glauque pour vous. »
Entre les expositions « Hommage à Hugo Pratt » et « Les étoiles souterraines » les gens sont intrigués par le rideau blanc qui dissimule des escaliers et essaient tous de passer par là.
A l’espace Fanzines : « Oui c’est moi qui ai dessiné ce lapin qui nique un casque… Ne me jugez pas. » Plus loin, on peut lire sur un badge des Editions Delaballe : « Il fait trop chaud, MONTREZ VOTRE SEXE. »
Deux femmes devant le panneau explicatif d’une exposition dont on ne mentionnera pas l’intitulé : « – Tu vois le nom là ? – Oui. – C’est une connasse. » #laviolence
À l’exposition « Mickey réinventé » : « Pat Hibulaire… Mais, c’est son vrai nom ça ? », un homme visiblement interloqué. Puis, dans la partie où les enfants peuvent dessiner Mickey et l’exposer, une petite fille s’est exclamée devant un dessin : « C’est une horreur ! ». Un certain Léo précise qu’il « n’assume pas » son œuvre, tandis qu’un anonyme a déposé sur la barre qui soutient le tout une poétique souris en origami.

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