Unilive, la première

Unilive, la première

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Jeudi 25, sur le campus de Dorigny, se tiendra pour la première fois le festival Unilive, dont les organisateurs souhaitent créer une plus grande collaboration interfacultaire dans une institution qu'ils considèrent comme trop fragmentée.

Unilive_Affiche_webBien qu’une première édition d’Unilive ait déjà eu lieu en 2011 pour fêter le centenaire de la faculté d’HEC, le comité d’organisation du festival considère la manifestation qui aura lieu ce jeudi comme LA première. Pour cause, il ne s’agit plus d’un évènement organisé par une faculté en particulier, mais par des étudiants représentant toutes les facultés. Là est tout l’enjeu de cet évènement musical. Rencontre avec Max Haas, vice-président de l’association Unilive :

LBB : Quelle est l’histoire de ce Festival ?

Max Haas : En 2011, la faculté d’HEC fêtait son centenaire, et pour marquer le coup différents étudiants ont proposé de mettre sur pieds cet évènement. Une fois la soirée passée nous avons trouvé qu’il serait dommage que cela n’ait lieu qu’une fois et nous avons imaginé que ce festival pourrait devenir le festival de l’Unil et non plus seulement une soirée pour HEC. Au sein du comité d’organisation, nous avons vraiment le sentiment qu’il n’y a pas une manifestation qui représente l’Université dans son intégralité, c’est ce que nous voulons faire d’Unilive. Il y a donc une véritable volonté de faire participer les étudiants de toutes les facultés que regroupe le campus. Le but est de renforcer la cohésion interfacultaire, et de la cohésion, il en a fallu, parce que monter sur pieds un projet comme celui-ci, c’est une véritable aventure. Nous sommes passés par des moments horribles, on a presque cru qu’on n’y arriverait pas, on ne trouvait pas de sponsor et donc on ne pouvait pas réserver de groupe, puis finalement les choses se sont débloquées et nous avons repris espoir !

LBB : Pourquoi se lancer dans l’organisation d’un tel évènement à quelques semaines d’intervalle avec Balélec, le plus grand festival estudiantin d’Europe ?

M.H. : C’est vrai qu’on nous pose souvent cette question, mais ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il n’y pas de comparaison possible avec Balélec ! Nous avons de très bons rapports avec les organisateurs du Balélec et nous ne cherchons pas du tout à les concurrencer. En fait, Unilive est un concept totalement différent car dans un premier temps il est organisé par les étudiants de l’Unil et non de l’EPFL, mais surtout nous cherchons plus le qualitatif que le quantitatif. Non pas que Balélec ne fasse pas dans la qualité mais nous voulons faire quelque chose de plus raisonnable pour l’instant ! C’est à dire que nous voulons être reconnus pour la qualité des artistes que nous faisons venir donc axer sur la qualité musicale plus que sur l’ampleur de la manifestation. En plus nous avons fait des choix qui se veulent responsables au niveau écologique. La scène que nous allons monter est 100% écolo, alimentée par des panneaux solaires, les verres seront consignés et nous avons voulu faire venir de la bière locale d’Epalinges, la Docteur Gab’s. Sans oublier que l’entrée du festival est gratuite, pour d’une part qu’il soit accessible à tous, et d’autre part éviter les prises de tête logistiques.

LBB : Mais on sent dans la manière dont vous avez organisé cette première édition, et vous le dites vous-mêmes, une volonté d’agrandir et de développer ce festival. Alors dans le futur, est-ce que ce festival gardera son caractère bon enfant, gratuit et continuera à permettre à de jeunes artistes de la région de se produire ?

M.H. : Il est vrai que nous aimerions développer ce festival et faire venir des artistes de plus en plus célèbres afin d’être reconnus sur la qualité musicale de notre manifestation. En fait, nous n’avons pas élaboré de projet strict à long terme car nous voulons laisser la liberté aux futurs comités de prendre la direction qu’ils désirent. Mais en effet, si dans le futur des artistes plus célèbres venaient sur le campus, nous serions obligés de faire payer les entrées – ne serait-ce que pour une question de sécurité – même si nous tenons à le garder gratuit, en tout cas pour le moment. Pour ce qui est de promouvoir des artistes de la région, ce n’est pas notre but ultime mais c’est le cas pour cette édition et nous verrons par la suite comment les choses se développent. Mais nous aimerions continuer de permettre à des groupes de musique d’étudiants du coin de pouvoir se produire.

LBB : Votre programmation est certes éclectique, mais on remarque aussi que tous chantent en anglais. Pourquoi ce choix ?

M.H. : Lorsque nous avons pensé notre programmation, nous voulions une vraie diversité dans les styles musicaux, passant par de la pop, du folk, du rock ou encore de l’électro pour attirer le plus de monde possible. Nous ne voulions pas un festival à thème pour que tout le monde puisse s’y retrouver ! Mais effectivement, nous n’avons pas du tout fait attention à la langue. Le fait que tous chantent en anglais n’a choqué personne, cela s’est fait naturellement ! Peut-être que cela changera dans les éditions à venir…

 

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