L’œil attentif s’arrêtera un instant sur une couleur criarde ou un design élégant. Au fil des passages, le portfolio s’agrandit et bam, on remarque les mêmes stickers ornant plusieurs poteaux dans notre quartier habituel. De quoi donner envie de s’essayer à une catégorisation…
- Les graffeurs :
Les stickers posés par les graffeurs cela ressemble à un moyen efficace de marquer son territoire. Le but : mettre son blase en avant. Il existe des variantes dans la qualité de la production de l’autocollant. En couleur ou en noir et blanc, ou par exemple sur fond transparent. Certains vont un peu plus loin et impriment des formats plus grand comme Inso Mundo.
- Les pubs :
Occuper l’espace public, c’est un peu l’apanage de la publicité… Mais bon, on pardonne ceux qu’on a retrouvés collés sur des poteaux : labels, musiciens/collectifs, association d’étudiants, disquaire (Score!), festival. Tout est permis pour se faire connaître…
- Les militants :
Dans nos trouvailles, quelques stickers sentent bon le militantisme : autocollants antifa, antinucléaires ou antisexistes amènent la lutte dans nos rues même sans manif. Moi j’aime bien ces clins d’œil qui font de la rue un endroit un peu plus convivial.
- Les énigmatiques :
Certains autocollants m’ont clairement laissée dubitative, pas moyen de deviner à quoi ils se référaient. C’est pas grave, c’est gratuit… La beauté du geste quoi ! Imaginez une paume dans laquelle serait délicatement déposé un sticker, la colle fraîche, tout juste dévoilée. D’un pas nonchalant, le poseur s’approche du poteau et d’un geste subtil, il le caresse. Le témoin lointain n’y verra que du feu, comme si l’autocollant avait toujours été là.
- Les sportifs :
A Lausanne, comme ailleurs, il y a des fans voire des ultras, qui souhaitent étaler leur fierté à coups d’autocollants. Hockey sur glace ou football, les clubs lausannois font rêver certains et ils étalent des design colorés au cœur de la ville.
Les autocollants comme les graffitis ont une durée de vie limitée et se retrouvent souvent arrachés. S’il échappe au zèle d’un citoyen maniaque ou des agents de la voirie, c’est les intempéries qui tentent la politique de l’érosion. Il n’y a plus que les photos d’archive pour témoigner de l’existence éphémère des stickers.
Laisser un commentaire