Un mystérieux street-art retapisse nos allers et venues.

Posté dans : Culture 1
Du curieux noir et blanc s’affiche dans nos rues. Surpris et fasciné, le Lausanne Bondy Blog s’interroge et admire.

Ils vont toujours par trois, ils sont toujours recto verso et ils nous parlent de théâtre, d’expositions et de concerts. Disséminés dans la ville, tout le monde les a déjà vus et les connaît bien. Ces panneaux d’affichage ont pour mot d’ordre la culture, et les images qu’ils nous montrent sont toujours traitées par des graphistes et travaillées pour nous accrocher l’œil. Mais lorsque l’une d’elle est noire et blanche, que de la peinture en coule et qu’il n’y a aucun texte, on s’étonne, on s’approche et on essaie de comprendre.

C’est ce qui m’est arrivé à deux reprises ces derniers jours : une fois à Saint-François et l’autre à la Route de Bel-Air. Tout d’abord fasciné et coi devant cette image, je me suis vite rendu compte que ce n’était pas une affiche, mais une peinture. Puis, je me suis reculé un peu pour prendre une photo de cette étrange œuvre. Mon regard s’est alors levé et j’ai compris de quoi il s’agissait. Le bâtiment qui s’élevait plus loin avait servi de modèle au peintre : le bâtiment à colonnes d’UBS à Saint-François, représenté sur un des panneaux  à côté de Starbucks, et le Lausanne Palace vu depuis le Polli de Bel-Air. Ces deux peintures sont celles que j’ai pu admirer avant qu’elles ne soient recouvertes par une autre image quelconque. Peut-être y en a-t-il eu d’autres et que d’autres gens ont pu les voir. En tout cas, j’espère qu’il y en aura d’autres qui apparaîtront sans prévenir dans nos rues.

Car observer est le seul moyen de les repérer. Elles ne sont ni signées, ni revendiquées par qui que ce soit. Comme si le seul souhait de ce peintre anonyme était de rappeler la beauté architecturale de leur ville aux lausannois, de faire profiter les passants de son talent ou bien peut-être de s’entraîner, qui sait ? Quoi qu’il en soit, ses œuvres éphémères ont fonctionné sur moi (et, j’espère, sur d’autres), car elles m’ont fait réagir, m’ont interrogé et m’ont fasciné. Et n’est-ce pas le but essentiel de l’art : provoquer des émotions et donc des réactions ?

Alors, Monsieur le peintre anonyme, continuez à peindre par-dessus ces affiches. Lausanne est une ville qui regorge de bâtiments sublimes et grandioses. Et quant à vous, lecteurs éclairés, n’oubliez pas de détacher votre regard de votre smartphone pour le lever, être à l’affût de ce street-art étonnant et le partager avec vos amis, vos collègues et avec nous.

       

Florian Poupelin

  1. Avatar
    chaussures air max
    | Répondre

    Vingt ans jour pour jour après la dernière grève des femmes, le but de cette journée était bien de  réaffirmer que le combat pour l’égalité ne s’est pas conclu joyeusement et « sans rancune » avec l’arrivée de Simonetta Somaruga, quatrième femme au Conseil Fédéral. De ce fait, en de nombreuses places dans les villes, les institutions publiques ou les entreprises, différentes actions étaient programmées dans le cadre du 14 juin 2011. Le Lausanne Bondy Blog s’est penché sur cette « grève » en allant voir ce qui passait au CHUV. Rappelons que dans le secteur de la santé, il y a en moyenne quatre femmes pour un homme : le grand complexe hospitalier vaudois ne soignerait plus grand monde sans le travail des femmes.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.