Sur les pas de Rocky le chat

Sur les pas de Rocky le chat

Posté dans : Au quartier, Personnages 2
Depuis le temps qu’on le croise, on a décidé de vous parler de lui ! Qui ? Rocky pardi ! Le célèbre chat qui traîne ses pattes et ses omoplates saillantes entre la Rue Madeleine et le Tribeca et dont la vie est remplie d’aventures, que Cécile et Florian, deux blogueurs et habitants du quartier, ont envie de partager avec vous !
Rocky trainent ses pattes
Rocky traine ses pattes

Florian : Rocky est plus qu’un chat, c’est une mascotte. Son territoire s’étend entre la Rue Madeleine, la Place Auberjonois et le début de la Place de la Riponne. Ce n’est pas bien grand, mais cela lui suffit. Il y est chez lui. C’est là qu’il mange, qu’il dort, qu’il se fait caresser, qu’il miaule. Il y vit sa vie de bohême. Il n’a pas de propriétaire, il est bien au dessus de ça. Ici, nous sommes tous ses propriétaires éphémères, chaque fois que nous le croisons, que nous lui caressons les moustaches ou que nous lui ouvrons une porte devant laquelle il miaule depuis plusieurs minutes.

Cécile : La première fois que j’ai entendu parler de Rocky, c’était par le propriétaire de mon immeuble. Il me raconta une aventure qui lui était arrivé et qui a dû être la pire expérience de sa vie de chat. Un jour qu’il gambadait gaiement sur le macadam, un mendiant l’a attrapé et l’a mis dans un sac dans le but de le manger. Heureusement pour Rocky, l’œil avisé de mon propriétaire a repéré l’étrange manège et s’est précipité pour le sauver. Plus de peur que de mal donc.

Rocky se prélasse
Rocky se prélasse

F : Plusieurs fois, lorsque je rentre chez moi, Rocky est là devant la porte de mon immeuble. Il miaule. Les passants le regardent. Quelques-uns viennent le caresser (il n’est pas sauvage), mais la plupart le regardent de loin et passent leur chemin. Quand il me voit arriver vers la porte, il miaule plus fort et indique de son petit nez la poignée. Je ne me fais pas prier et je lui ouvre. Il me regarde alors, comme pour me sonder, savoir si mes intentions sont nobles, si ce n’est pas un piège. Il vient de loin, je n’ose pas imaginer tout ce qu’il a vécu, mais il finit toujours par me faire confiance et entre, avant de monter à toute vitesse les escaliers, beaucoup trop vite pour moi. Je n’ai jamais su où il allait comme ça. J’ai plusieurs fois essayé de savoir si, peut-être, son propriétaire vivait ici, mais pour l’instant, aucun indice. Juste une porte avec une vieille chatière poussiéreuse, au fond d’un couloir, d’où je n’ai jamais entendu aucun miaulement…

C : Rocky fait partie de mon quotidien. Quand je m’en vais travailler à 6h30, il est là, rôdant autour du Tribeca. Toujours prêt à se faire caresser, il accourt dès que je l’appelle. J’aime bien penser qu’il m’attend… Dès que mon métro arrive, je le laisse ronronnant sur les escaliers de la Place Arlaud. Il n’est pas rare qu’en fin de journée, il se soit juste déplacé de quelques mètres pour se prélasser sur les coussins du Tribeca.

Rocky attend son bol de lait
Rocky attend son bol de lait

F : Je crois que ce qui m’attendrit le plus à propos de Rocky, en dehors du fait que ce soit un chat et que forcément il est poilu et tout doux, c’est que les gens du quartier l’ont facilement adopté, et de plus en plus. Au cours des derniers mois, plusieurs bols de lait sont apparus sur les pavés du quartier, notamment devant l’entrée du Tribeca, où Rocky finit toujours ses journées sur les coussins de la terrasse, et devant le magasin de literie Coupy, où il aime commencer sa journée, presque toujours aux aguets à l’heure d’ouverture du magasin.

Joueur
Rocky aime jouer

C : Je crois qu’il est aussi le confident de pas mal de mamies. L’autre jour, je buvais un verre en terrasse et je vois une vieille dame s’approcher de lui (il avait, cette fois-ci, décidé de dormir dans les plantes…) et lui raconter sa journée. Rocky n’a pas semblé vraiment passionné mais il est resté poliment jusqu’à la fin du monologue, puis s’est rendormi.

F : On ne sait pas grand-chose de Rocky, et c’est sûrement mieux comme ça. Son aura est mystérieuse et participe largement à son caractère, à sa gentillesse et à sa légende en construction. Alors, la prochaine fois que vous passerez par le quartier de la Madeleine, ouvrez les yeux et les oreilles, et n’hésitez pas à tendre la main vers Rocky pour lui donner un peu d’amour. Il vous rendra bien plus, en frétillant ses fines moustaches.

2 Responses

  1. Avatar
    Kevin
    | Répondre

    Pour info, Rocky a bel et bien une propriétaire qui habite dans le quartier 🙂

  2. Cécile
    Cécile
    | Répondre

    On a appris ça oui 🙂 !

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