Prélaz, où il fait bon grandir!

[TEXTE + PHOTOS] De juin à septembre, la Caravane sillonne quatre quartiers de la ville et les revisite. Du 21 au 26 septembre, elle s'arrête à Prélaz, dernière halte pour cette année.

« Prélaz, terminus ! ». A quelques encablures de la frontière prillérane, le LBB s’est lancé à la découverte de ce quartier, appareil au poing. Tout de suite, on est interpellé par les enfants dans l’espace public : « Vous prenez des photos ? C’est pour quoi ? »
 

On se promène dans les Jardins de Prélaz, une opération de 250 logements subventionnés. Terminé en 2004, ce bout de quartier se dresse à l’emplacement d’un ancien dépôt des TL. En termes d’urbanisme, le résultat est assez convaincant : de larges espaces pour les piétons, de la végétation, une desserte correcte en transport public (ligne de bus 7, qui va devenir un tram), une Coop à proximité… une densité urbaine raisonnable et qui semble agréable.

Multi-culturel, le quartier l’est certainement ; il compte des dizaines de nationalités. Les enfants sont nombreux à jouer dehors, rien d’étonnant : c’est l’un des quartiers de Lausanne avec le plus de familles de trois enfants et plus. Pour la caravane, ceux-ci sont bien sûr associés, notamment via la présence de l’AQP, l’Association de Quartier de Prélaz. Souvenez-vous, il y a un an, le LBB était déjà sur place, caméra au poing, pour couvrir une initiation au graffiti. Une relique est d’ailleurs conservée au local de l’association…

Alexandra Rubin, animatrice socio-culturelle à l’AQP, nous explique comment la caravane constitue une opportunité pour le quartier. « On ne manque pas de moments de rencontre, ce n’est pas ça. Il y a déjà des cours de danse, le Mondialito, un vide-grenier, etc. Mais cela rajoute des animations, avec des infrastructures et des moyens supérieurs à ce que l’on peut faire ici. Nous sommes 3 animateurs à temps partiel, on ne peut pas tout ! »

Mais finalement, Prélaz c’est quoi ? « Chacun sa définition ! », assure Alexandra. « Pour l’AQP, c’est un périmètre sur lequel on intervient, c’est concentré autour de l’avenue de Morges. Une partie du « 1004 » en fait, mais seulement le bas. Mais pour les gens, c’est autre chose, leur quartier correspond à l’espace qu’ils pratiquent, aux rues qui leur sont familières : là où ils vont faire leurs courses, là où ils vont à l’école. Pour certains enfants, Prélaz s’arrête ainsi à l’avenue de Morges, qui est dangereuse à traverser. » Dès mardi, la caravane s’installera dans le haut, il faudra alors traverser !

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Cynthia Ruefli & Etienne Doyen

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