Kestudi?? L’s TomB, ta vmt ri1 kompri LOL MDR…

Posté dans : Société 5

Mardi. Tt avait prtan b1 komenC. 1 SoaR, d ami, 1 fille tr s1patik dt j’fé la konéSans. On diskuT, On PTDR, on s’échanG no numero. A la boN euR! La 6tua6on pare 1probabl, ms atiz ma QrioziT. Rds é dc fXé o vendredi soar. Ou ? A kel heuR ? On savizRa + tar.

The strange case of Benjamin Button ou comment ai-je pu en arriver à oublier Brad Pitt.

Posté dans : Culture 4

Ni une ni deux, l’aventurier au cœur pur en moi s’est levé comme un seul homme, a chaussé ses bottes les plus moches (mais il faut bien le dire, protection efficace contre le froid et le verglas ne fait guère bon ménage avec une esthétique soignée à la Sex and the City, et je vous renvoie pour démonstration à l’excellent papier de notre ami Michael à propos des flocons de neige), a enfilé ses bottes les plus moches disais-je, son bonnet qui gratte et qui ruine tout espoir de ressembler à autre chose qu’à un balais brosse une fois enlevé, sa veste de trappeur du grand nord, et zou, direction le cinéma le plus proche en espèrant arriver vivante à mi Petit-Chêne, quand les bottes moches en question fouleront le sol béni dudit cinéma.

Special K

Posté dans : Culture 1

Il y a quelques années, à Lausanne, sous le pseudonyme de K, Nicolas Michel accrochait quelques notes et quelques refrains aux parois de la cave du Bleu Lézard. Depuis, K, en solo ou accompagné de ses deux musiciens, a promené ses chansons sur de nombreuses scènes, de la Suisse à la Belgique en passant par la France ou le Québec. L’été dernier, les balades mutines de l’artiste lausannois ont même eu la chance d’être balancées du haut de la grande scène du Paléo Festival. Pour soulever un pan de la personnalité de ce chanteur suisse qui a su s’exporter, le lausanne bondy blog lui a soumis quelques questions. Rencontre virtuelle avec cet artiste qui s’injecte le quotidien à grandes bouffées d’oxygène et qui smoke another air.

La visite du consulat d’Algérie à Genève.

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Le consulat d’Algérie à Genève est un bâtiment classé patrimoine de l’Unesco et acheté dans les années 70, l’âge d’or de l’Algérie. Il reste le passage obligé pour tout pélerin en Suisse désirant se rendre en Algérie. Tous les deux ans, j’y vais pour renouveler mon visa “familial” avec mon mari, Kabyle de Paris, plutôt habitué à faire ses démarches de citoyen au consulat de Vitry-sur-Seine, en région parisienne. Le premier conseil qu’il m’a donné après notre mariage, c’était de ramener TOUT ce que j’avais comme papiers au consulat car, évidemment, c’est comme ça à Vitry. J’étais prête. Pour ma première visite chez les Algériens de Bellevue, il y a cinq ans, j’ai ramené mon diplôme de fin d’études, mon livret de vaccins, le contrat de mariage de mes grands-parents et un vieux permis de conduire de ma mère. Ca pouvait toujours servir, et cette même approche était aussi valable pour l’administration française lors de mon mariage en France. Je confirme- l’administration algérienne est plus française que l’administration française.

Quand la solidarité colmate les brèches…

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Le lien social s’effiloche chaque jour un peu plus avec notamment la désintégration de la cellule familiale et la fermeture des petits commerces de proximité. C’est pourquoi, j’avais envie de mettre en lumière le réseau d’échanges réciproques de savoirs, qui rétablit des liens entre les cultures, les générations et les classes sociales.

Un Vasella vaut mieux que 1,7 millions de Palestiniens

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A la fin du mois passé, le public apprenait que la Suisse avait son Golden Boy. Un vrai, un pur et dur. Un top manager qui, même lorsqu’il fait une sieste, mange trois tartines au Cenovis ou pose ses fesses sur le trône, brasse de l’or en masse. Monsieur Daniel Vasella, le grand patron de Novartis, entreprise leader de l’industrie pharmaceutique, gagne beaucoup d’argent…. Beaucoup trop.

Une Muzungu chez les Massaï : excision, parlons-en!

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A priori, mémoire universitaire rime avec rat de bibliothèque, stationnement devant la photocopieuse, post-it qui s’accumulent dans des bouquins et théories scientifiques qui usent la matière grise (du moins ce qu’il en reste), bref : pétage de plombs. Pourtant, en choisissant pour son labeur de fin de Master le sujet des mutilations génitales féminines (MGF), Katy François veut sortir du carcan théorique. Place à la prise de position, à l’approche militante et surtout à la pratique avec un terrain anthropologique parmi la population Massaï.

Lausanne Invasion

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On croyait que les Space Invaders s’étaient définitivement éteints, relégués dans les trous noirs du cosmos du jeu vidéo, laissant leur place à Mario et ses champignons aux hormones de croissance, à Lara Croft et sa belle paire de… revolvers. Et entre nous, à l’heure des règlements de compte sur GTA 4 et des soirées interminables autour de Pro Evolution Soccer, qui aurait pu soupçonner que ces grossiers petits amas de pixels issus de l’espace allaient revenir nous chercher des … Lire la suite

Petite histoire d’une version inédite du Coran

Posté dans : Société 2

Monsieur Sami Aldeeb Abu-Salieh, responsable du droit arabo-musulman à l’Institut suisse de droit comparé de Lausanne, a entrepris de traduire le Coran en français. Des traductions françaises, il en existait déjà me direz-vous ! Mais celle-ci est une première mondiale. C’est la seule version du Coran en ordre chronologique sur le marché, toutes langues confondues. Qu’est-ce que ça veut dire ? L’édition du Coran qui circule actuellement parmi les musulmans classe les 114 chapitres du livre par ordre de longueur, les plus longs au début et les plus courts à la fin. On ne sait apparemment pas vraiment pourquoi, en tous cas ça ne facilite pas sa lecture pour les non-initiés… Au-delà de ça, de voyages en voyages à la recherche d’ouvrages de droit de toutes nationalités, Sami Aldeeb a contribué à constituer à Lausanne la plus grande bibliothèque européenne traitant du droit dans les pays arabes et musulmans. Qui est cet homme et pourquoi cette nouvelle traduction du Coran ? 

Américaine, sur diplômée et pas d’activité

Posté dans : Société 3

Je ne m’accroche pas trop à l’idée que les étrangers viennent piquer le taf des braves suisses. Jeune diplômée, j’ai suivi mon mari, le veinard, muté en Suisse du jour au lendemain, et croyait naïvement que moi aussi, je pourrais trouver un boulot de rêve en un coup de bâton magique. Pour les américaines comme moi, épouses à la traîne de leurs maris souvent cadres, trouver un travail en Suisse (ne parlons même pas de faire carrière) relève plutôt du parcours de combattante que du salon de recrutement. Il m’a fallu six mois de recherches avant une première embauche, et trois ans pour trouver le boulot tant convoité à la hauteur de mes diplômes. Un tour de ‘copines’ me confirme que je suis loin d’être la seule des “Epouses étrangers de” à la perpétuelle recherche d’un vrai travail.  

Quand la télé française se mêle de résoudre la crise, il y a de quoi pleurer de rire

Posté dans : Société 4

J’ai noté dernièrement sur les chaînes françaises la floraison étonnante pour ne pas dire suspecte d’émissions courtes ou longues, mais se déclinant à peu près toutes selon la formule suivante : t’as pas un rond, t’es pas fute-fute, et tu peux plus joindre les deux bouts ? Qu’à cela ne tienne, on envoie notre armada d’experts en tous genres, histoire qu’ils t’expliquent un peu la vie et cossa, avec un peu de bol, tu réussiras à épargner cinquante euros tous les mois. Si c’est pas chic, ça. 

La vie sans papiers à Lausanne

Posté dans : Société 2

Qui sont les sans-papiers lausannois ? Anne Papilloud est membre du Collectif Vaudois de soutien aux sans-papiers. Il s’agit d’une association entièrement militante dont le but est d’une part d’aider et de soutenir cette population dans les difficultés quotidiennes, d’autre part de revendiquer politiquement une régularisation collective. Elle m’informe qu’une étude menée en 2003 a estimé que le canton de Vaud comptait entre 10’000 et 12’000 sans-papiers, principalement à Lausanne. Une grande majorité d’entre eux est équatorienne, mais depuis peu, il existe aussi une communauté maghrébine grandissante. En venant ici, ils ont souvent le projet de donner une meilleure éducation à leurs enfants et de mettre de l’argent de côté afin de retourner dans leur pays d’origine, s’y assurer un vie plus confortable. Mais finalement, la plupart d’entre eux ont de la peine à s’en sortir. Quelles en sont les raisons ? Quelles sont leurs difficultés quotidiennes ? Pourquoi revendiquer une régularisation collective ? Tant de questions auxquelles Anne Papilloud a accepté de répondre.

T’as voté?

Posté dans : Politique 3

« Tutut ti duuuuut… Tutut ti duuuut… » La sonnerie de Jack Bauer me perce le tympan gauche, le téléphone est là au coin du lit, il est 10h10. La fête a été folle la nuit précédente, mais à cet instant précis, l’écran affiche « home » et il va falloir assumer malgré la voix d’outre tombe que je risque d’émettre. Quelques éclaircissements de gorge et… « Allô ? » « Salut chérie, c’est moi (maman bien sûr…). Dis, tu m’achèterais 2 litres de lait à la Coop pronto en rentrant ? Ah et puis, t’as voté j’espère ? » ALERTE ROUGE!

Cinq francs, le prix d’un toit pour la nuit

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«Eh excuse moi, t’as pas deux balles, c’est pour aller à la Marmotte». Ce mercredi soir vers 23h00 ce gaillard à la voix teintée de l’accent riponnien n’a pas eu de bol. La Marmotte, j’en venais, je savais que les dortoirs étaient complets et que les inscriptions fermaient à 21h30. Je savais aussi que la grande majorité des 30 pensionnaires étaient déjà en train de se glisser dans les draps d’un lit de fortune, en essayant de ne pas trop penser au lendemain et en oubliant de faire de beaux rêves. Pour ne pas retomber trop douloureusement dans une réalité poisseuse et pourrie. Et, je savais surtout que je n’avais pas retrouvé en cet endroit, la majorité des gars qui m’avaient un jour ou l’autre demandé deux balles. Certes, il y en avait quelqu’uns, de ces chasseurs de monnaie facile, de ces professionnels du décapsulage de bière, de ces amateurs de montées vertigineuses et de descentes foireuses. Mais, il y en avait moins que ces personnes squatteuses de rue passant inaperçues. Vêtements soignés et verbe aiguisé, cheveux brossés sur le côté et laqués. Ces personnes en jeans, sweat et baskets, qui transportent l’air de rien, les affaires du quotidien dans un sac de voyages. Passants qui se noient dans le fleuve de la masse, tout en étant repoussés vers ses rives. Vies parsemées de petites misères qui se transforment en gros bordel. 

Pas de Gazouillis chez les Gazaouis

Posté dans : Politique 4

Alors que des camions humanitaires sont bloqués en Egypte depuis plusieurs jours, le quatuor** politique helvétique ne reste que deux heures à la frontière de Rafah et rentre étonnamment sans difficulté à Gaza. Une fois sur sol palestinien, la délégation rencontre John Ging, le chef de l’agence de l’ONU pour l’aide aux réfugiés de Palestine (UNRWA), ainsi que plusieurs ONG. Elle se rend également dans divers (restes d’) hôpitaux et institutions indépendantes. Pour Josef Zisyadis, ces quelques jours passés parmi la population palestinienne ne correspondent pas à « un acte de bravoure » mais bien à un « devoir de solidarité et d’humanité ». Ce Conseiller national popiste, qui s’était déjà rendu début novembre dans ce mouchoir de 360 km2, se dit choqué par la dévastation et la misère qu’il a pu constater après ce “massacre du samedi noir ”. Depuis son retour à Lausanne, il tente d’écrire un article sur ce bref voyage (au bout de la nuit), mais, poser des mots sur des maux n’est pas tâche aisée.

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