OCUB 80 : du théâtre, du rire, et du spectacle les yeux dans les yeux

OCUB 80 : du théâtre, du rire, et du spectacle les yeux dans les yeux

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Revoilà notre agenda lausannois, c'est l'OCUB (pour Où Croiser Un Blogueur) ! On a des bons plans pour plein d'activités culturelles dans notre doublement chère ville !

refugiJEUDI 27 OCTOBRE – Rifugi, une visite guidée

Quelle est la valeur d’un lieu refuge? Quels sont ses ingrédients constitutifs? Un toit et une protection climatique sont-ils suffisants? Le refuge est-il plutôt et avant tout un lieu affectif? Quelle place y tiennent les objets, l’architecture, les autres? Autant de questions qui sont au coeur de l’exposition collective présentée actuellement au Cabanon et montée par les « étudiants-commissaires » du département d’histoire de l’art de l’Unil. Liée à l’idée de déracinement et de migration, la notion de refuge soulève des enjeux politiques et sociaux. C’est aussi un thème poétique et universel qui trouve un sens commun au-delà des différences. L’exposition nous promet des réflexions croisées à partir du travail de six artistes. Pour nous aider à interroger et à appréhender leurs propositions, je vous invite à venir suivre la visite guidée qui aura lieu ce jeudi 27 octobre à 17h00 dans l’espace du Cabanon. Saskia

eye contact : 1942 yearbook of Shimer College
eye contact : 1942 yearbook of Shimer College

SAMEDI 29 OCTOBRE – Expérience chelou yeux dans les yeux

Ces derniers jours un événement au goût un peu chelou est apparu dans mon fil d’actualité Facebook. L’idée est de faire vivre une expérience incroyable aux participants, celle de se regarder dans les yeux. Cette activité faciliterait le rapprochement vers ceux qui nous entourent et développerait un meilleur vivre ensemble. Bien que le concept me touche pas trop, et que vous ne me croiserez pas sur les lieux, je tenais à vous avertir de l’existence de cette manifestation, afin que vous puissiez savoir, le moment venu, qui sont ces gens qui occupent la place de Saint-François. Toutes les informations sur l’événement. Mathilde

Capitole : la salle en 1929
Capitole : la salle en 1929

MARDI 1er NOVEMBRE – Aller au cinéma dans la magnifique salle du Capitole

La salle du Capitole a déjà aiguisé la plume de plusieurs blogueurs… Normal, la salle est un chef d’oeuvre en activité depuis 1929. Du coup, une visite de l’endroit pour la beauté du geste est de mise. La programmation proposée fait également le poids : avant première, anciennes pellicules ressorties des archives, la totale ! Vous vous en rendrez compte en jetant un coup d’œil au calendrier complet. J’ai sélectionné pour vous la projection du dernier film d’Olivier Assayas, “Personal Shopper“, primé à Cannes cette année. 20h30, prix plein : 15.-. Mathilde

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Photo eye contact : 1942 yearbook of Shimer College (la photo est dans le domaine public)
Photo Capitole : la salle en 1929 (pas de mention des droits, vient du site du Capitole (lecapitole.ch))

DU 1er AU 5 NOVEMBRE – NKENGUEGI

Quand Dieudonné Niangouna explique qu’il a ri de bon coeur en écrivant Nkenguegi – une pièce élaborée au théâtre de Vidy et qui y sera présentée début novembre –, ça me donne envie d’aller voir. Le mythe de l’art engendré dans la peine laisse la place à un cynisme joyeux, une moquerie de la mise à distance. La pièce Nkenguegi vient clôturer une oeuvre en trois temps, qu’il nomme le Cycle des Vertiges : une épopée entre le Congo et la France. Cette fois-ci, il raconte trois histoires parallèles. L’oeil amusé, il croise la tragédie des naufrages de migrants en Méditerranée avec une soirée « déguisement et réflexion » qui réunit des étudiants se proposant de philosopher sur le sujet. Toujours avec la même jubilation, il y ajoute les répétitions d’une troupe de théâtre parisienne tentant de monter une adaptation contemporaine du Radeau de la Méduse. Le reste est un mystère qui se dévoilera tout au long d’une pièce fleuve de près de trois heure trente… de pur bonheur si l’on en croit son auteur. Ne nous effrayons pas et rendons-nous à Vidy pour la découvrirSaskia

Image libre de droit
Image libre de droit

DU 1er AU 6 NOVEMBRE – L’art du rire

Une idée parvient souvent à m’amuser : celle de me souvenir qu’en fin de compte, suivant la théorie de l’évolution, l’être humain n’est bel et bien qu’un singe. Ainsi, il m’est régulièrement arrivé d’observer n’importe lequel de mes semblable se livrer à n’importe quelle activité, en remplaçant dans mon esprit les traits de cette personne observée par ceux d’un chimpanzé, pour réussir à provoquer en moi un fou rire. Et la personne de me regarder, interloquée, se demandant si je suis en train de me moquer d’elle, et pourquoi. C’est que, tous clowns à notre insu, nous sommes à peu près incapable d’entreprendre la moindre action sans atteindre des sommets comiques. Pensez-y : les singes se sont mis à taper sur des claviers, à lire le journal avec le plus grand sérieux, en se léchant un doit avant de tourner chaque page, et à promener leur chien. Les villes sont pour moi des sortes de zoos géants, gratuits, avec une infinité de primates géants déambulants de tous côtés, et il y a de quoi rire aux éclats, vraiment !
Mais, en fin de compte, pourquoi rions-nous ? Jos Houben, acteur comique, se propose de décortiquer cet étrange phénomène qu’est le rire, en un spectacle intitulé “L’art du rire”, qui se veut, bien évidemment, hilarant. Ça se passe à au théâtre Kléber-Méleau tous les soirs du 1er au 6 novembre. Détails et réservation iciLucien

lenga_c_le_gdra_loran_chourrau-le_petit_cowboy_02_i2Du 1er au 12 novembre au Théâtre de Vidy

Il y a des jours où on a envie de quelque chose de différent. Je vous propose donc de vous emmener assister à quelque chose de radicalement différent. Un anthropologue et musicien occitan, un danseur, acrobate et comédien, invitent un acrobate, danseur et chanteur merina de Madagascar, ainsi qu’un danseur et musicien xhosa sudafricain. Tandis que tout ce petit monde va mêler ses talents et ses influences sur scène, des vidéos des grand-mères des deux invités seront projetées, pour raconter les langues merina ou xhosa, la culture qu’elles portent et la l’incertaine transmission qui les menacent. Voilà qui devrait réveiller le linguiste qui sommeille en moi. C’est le GdRA (Groupe de Recherche Artistique, ça ne s’invente pas) qui est à l’origine de ce projet appelé Lenga, “création acrobatique, musicale et vidéo, [dans lequel] ce qui sépare tradition et modernité s’amenuise, témoignant d’une transmission inventive.” On sera au rendez-vous. Joël

Une vidéo pour vous mettre dans l’ambiance :

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