OCUB 112 : Quelques bons plans pour se réchauffer à Lausanne ces prochains jours

OCUB 112 : Quelques bons plans pour se réchauffer à Lausanne ces prochains jours

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Heureux soient les enrhumés ! Car les musées de Lausanne leur ouvriront leurs portes. Heureux soient les frileux ! Car ils seront réchauffés dans les salles de concert. Heureux soient les grippés ! Les salles de théâtre les guériront. Le LBB vous sert les bois de l'OCUB (pour Où Croiser Un-e Blogeur-se), de quoi alimenter un grand feu de culture au cœur de l'hiver !
Cargo Congo-Lausanne de Stefan Kaegi/Rimini Protokoll, à voir du 1er février au 23 mars au Théâtre de Vidy.

FIN JANVIER À DÉBUT FÉVRIER –  Le point théâtre  

Dans ce point théâtre, voici une sélection, toute personnelle, des pièces à ne pas rater par ordre chronologique. Commençons pas La Thébaïde ou les Frères ennemis au TKM jusqu’au dimanche 28 janvier. C’est cette pièce qui fera connaître Racine, en 1664, à l’âge de… vingt-quatre ans ! Le récit raconte la haine fatale entre les deux fils d’Œdipe, Étéocle et Polynice, tandis que leur mère Jocaste et leur sœur Antigone tentent par tous les moyens de les réconcilier. Un huis clos brûlant actualisé et revisité dans sa forme par le vaudois Cédric Dorier. Du côté de VIDY, nous plongeons dans la science-fiction avec La Fabrique des monstres ou Démesure pour mesure de Jean-François Peyret. Que serait Frankenstein aujourd’hui ? Une invention scientifique, probablement. Ou bien un comédien ? Une pièce prometteuse au questionnement contemporain. A l’ARSENIC, dans la nuit, le hibou Hulul s’interroge lui aussi : « L’hiver voudrait-il entrer se réchauffer ? Que se passe-t-il en bas quand je suis en haut ? Quelles sont ces bosses bizarres au bout de mon lit ? La lune me regarde-t-elle ? ». Une pièce simple et poétique au goût d’enfance retrouvée, signée Aurélien Patouillard et Marion Duval, à voir du 31 janvier au 4 février. Changement de décor et retour à VIDY pour Cargo Congo-Lausanne de Stefan Kaegi/Rimini Protokoll. Ici, les gradins sont installés à l’intérieur d’un camion qui vous emmène dans les lieux de transit et de négoce à la frontière de la ville. Les chauffeurs y racontent alors leur vie de déplacements et la ville ressemble à un décor de cinéma. Une expérience immanquable à vivre du 1er février au 23 mars. Julie 


© kol

JEUDI 25 JANVIER – Vernissage de kol à la Sonnette

Après une année 2017 très riche, l’hyperactif artiste lausannois kol monte sa première expo 2018, qui sera vernie le jeudi 25 janvier à la Sonnette. L’occasion de découvrir ses derniers dessins dans une exposition qui présente également d’autres artistes locaux. Je vous recommande de suivre l’artiste, on en a déjà parlé dans nos colonnes, mais je suis assez convaincue que ce ne sera pas la dernière fois. Gratuit, plus d’informations sur l’événement Facebook. Mathilde


Le dernier album de Pegasus, Beautiful life.

VENDREDI 26 JANVIER 2018 – Concert Pegasus

Pegasus n’est pas seulement un cheval ailé tout droit sorti de la mythologie grecque, il s’agit également d’un groupe de musique suisse (suisse allemand, d’accord). Toutefois, que les allergiques à la langue de Goethe se décontractent, les paroles sont en anglais et lors de leurs concerts en Suisse romande, ils font l’effort de parler français (chapeau messieurs) ! La musique est un mélange de rock, de pop et d’électronique, vous pouvez en écouter quelques extraits sur leur site Internet. Pour les avoir déjà vu en concert (au Venoge Festival), je vous garantis une ambiance du tonnerre ! Si vous n’arrivez plus à trouver des places pour ce vendredi ou que vous avez déjà quelques choses de prévu, sachez qu’ils seront de retour à Lausanne pour Art on Ice et qu’ils jouent également dans toute la Suisse. Quant au concert du 26 janvier, rendez-vous au Docks à 19h30 pour l’ouverture des portes (début du concert 20h30). Pour en savoir plus sur le concert, c’est ici. Camille


SAMEDI 27 JANVIER 2018 – Visite guidée au mudac
Ce que les simples d’esprit ou les gens de peu d’éducation reprochent à l’art « véritable » (à l’exclusion bien-sûr du dernier Star Wars et autres sucreries pour les grandes masses), c’est son côté difficile d’accès : ça n’est pas toujours beau, et en plus, on n’y comprend rien ! Que tout les aspects ne soient pas facilement saisissables, voilà pourtant quasiment la nécessité d’une grande œuvre, car, comme brillamment expliqué par un expert en histoire de l’art dans l’excellent documentaire National Gallery, une création véritablement intéressante l’est précisément parce qu’elle comporte quelque chose de mystérieux, d’indéfini voire d’inaccessible. Alors on y retourne plusieurs fois pour y découvrir soudain une émotion ou une clé de compréhension toute nouvelle, en relation aussi avec nos  états d’âme actuels. Reste que si on ne comprend rien à rien, l’aide d’un bon guide pour orienter vers certaines pistes de réflexions peut s’avérer fort utile. Cela sera justement possible ce samedi, à 16h00, au mudac : visite guidée des deux expositions actuelles. Compris dans le billet d’entrée du musée, tous les détails iciLucien
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BlowBangles : Une exposition de François Daireaux. © mudac et GuyRebmeister
BlowBangles : Une exposition de François Daireaux. © mudac et GuyRebmeister

DU 27 JANVIER AU 4 FÉVRIER – N/O/D/E Festival

Longtemps restée discrète et recluse, la musique électronique n’est aujourd’hui plus seulement un « style » mais une vague protéiforme et multidimensionnelle qui emporte sur son passage tous les autres genres musicaux, dans un processus de synthétisation et de renouvellement esthétique continu et inéluctable. Aussi, depuis 2009, le N/O/D/E festival fait de l’électro son terrain d’étude privilégié, entre tribulations sonores et expérimentations digitales, disséminant concerts, conférences, performances, workshops et ateliers un peu partout dans la ville (Le Bourg, HEMU, Pôle Sud, Musée de la main, magasin Dupertuis etc.). L’édition 2018 est placée sous le thème du « Do it yourself » (DIY), mouvement musical global qui encourage tout un chacun à s’essayer au « bricolage sonore ». Côté concerts et performances, relevons notamment la chanson éthérée de Pamela Mendez, la techno de Boodaman, les sessions live en multi-diffusion du Brane Project et les projets de quête sonore un peu barrés de Vincent Hänni. A noter enfin la venue de Dorit Chrysler, compositrice et figure majeure de la thérémine, l’instrument pionnier de la musique électronique : composé d’un boîtier équipé de deux antennes, la musicienne guide ses mains autour du dispositif –  sans jamais le toucher –  pour jouer avec les troublantes et envoutantes ondulations sonores qui en émanent. L’instrument est d’autant plus fascinant que le premier prototype de ce joujou a été crée par Lev Sergueïevitch Termen en 1919 ! L’âge de pierre de l’électro en quelques sortes… Le N/O/D/E festival est en grande partie gratuit, toutes les autres infos sont ici. Yoan


DU 28 JANVIER AU 4 FÉVRIER – Le Prix de Lausanne et sa carte blanche à Niels Ackermann

Le concours international vit déjà sa 46e édition ! Tremplin unique pour les jeunes danseurs talentueux, le Prix de Lausanne a pour mission d’offrir des bourses d’études et d’apprentissages aux graines d’étoile. En marge des séances d’entraînement ouvertes au public, des épreuves de sélection et de la finale ; les photos de Niels Ackermann sont à voir sur le Grand Pont ! Placée sur ce lieu de passage, l’exposition permet à tout un chacun de voir le travail intense, les appréhensions et l’énergie nécessaires à ces jeunes danseurs pour parvenir au plus haut niveau. Si vous passez par là, ralentissez un peu et, grâce au photographe suisse, jetez un œil derrière le rideau d’un événement global. Julie


MARDI 30 JANVIER – Le rôle du planning familial à l’honneur au CHUV

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que j’écris ces quelques lignes sur le nouveau cycle de projection d’extraits de documentaires ou de films organisé par le CHUV. Selon la formule maintenant consacrée, le CHUV, et plus précisément, sa bibliothèque, sa policlinique et son institut de médecine sociale et préventive, collaborent pour organiser des projections suivies de discussions par des professionnels de la santé. Pour ce cycle, c’est la santé sexuelle et reproductive qui sera à l’honneur. La première séance, ce mardi 30 janvier, mettra le planning familial en lumière, grâce au film «Les Bureaux de Dieu ». Que raconte-t-on une fois poussée la porte du planning familial ? Quelques pistes montrées dans les extraits seront ensuite commentées par quatre intervenantes, de PROFA et du Planning familial du CHUV. De 12h15 à 13h30, gratuit, Auditoire Jéquier-Doge, CHUV. Mathilde

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