Les magiciens, ces enculés!

Posté dans : Rien à voir 2
Oui je sais, le titre y va un peu fort. Mais que celui qui n’a pas maudit un magicien une seule fois dans sa vie me jette la première pierre ! Nous avons chacun nos raisons pour détester ces intermittents du spectacle, je vous invite à découvrir les miennes…

Tout d’abord, le magicien doué. Rhaaa, ce que ça peut m’énerver quand on se joue si bien de mon esprit. Le magicien doué te donne l’impression de pénétrer ton cerveau sans difficulté aucune, pendant que toi, gros bêta, tu te convaincs que tu peux trouver le « truc ». Ce qui est illusoire (tiens…) à moins que le prestidigitateur ne te le dévoile, aucun « truc » ne te sera donné si tu as en face de toi un véritable magicien pro. En effet, ceux-ci ont pour règle première de ne jamais dévoiler quoique ce soit… Ce qui a le don de me rendre complètement folle. (Je précise ici que les bons magiciens que l’on trouve au Sud de la France chaque soir pour ricaner avec les touristes ne méritent pas de figurer dans cette catégories high quality puisque ces vendus – c’est le cas de le dire – acceptent contre une bonne somme de te livrer le secret de leurs tours bien rôdés).

Puis, la catégorie du magicien amateur. Aaaaargh, pitié ! À tous les lecteurs qui un jour dans leur vie désirent faire un tour de magie à leurs amis, s’il vous plaît exercez-vous avant ! En effet, en effectuant mal votre tour, vous placez votre amical public dans une situation des plus délicates : l’ami gentil est gêné de vous avouer qu’il a découvert votre truc, de peur de gâcher votre show ; l’ami méchant vous humilie en public en crachant verbalement sur vos qualités d’homme/femme de spectacle. Dès lors, une bonne vingtaine de minutes devant le miroir pour s’exercer n’est pas un mythe : il n’y a que ça pour que ça marche !

Enfin, le magicien lourd. Naaaaaan, pas lui ! Bon, j’avoue que c’est le vécu qui parle et que c’est peut-être de là que je tire cette haine particulière envers cette catégorie-là. Imaginez. Mes amies me traînent au Jagger’s pour un « dernier p’tit verre » (oui, le fameux, celui qu’on regrette à presque tous les coups). Ne souhaitant pas danser lascivement sur You Can Leave Your Hat On  de Joe Cocker, de peur d’éveiller quelque instinct animal de certains voisins suspects, je préfère rester à la table pour terminer mon verre. C’est alors qu’un monsieur pas mal éméché vient s’asseoir bien trop près de moi (j’aurais dû me méfier), un jeu de cartes à la main. « Vas-y, Choisis-en une » un sourire aléatoire éclairant son visage. Bon, ça ne mange pas de pain et je m’ennuie (les copines viennent de commencer une danse endiablée sur Le Vent Nous Portera, tout un programme), je choisis donc ma carte. Le mec fait plusieurs manœuvres et retrouve mon huit de trèfle avec aisance. Bravo, clap-clap-clap. Ah, encore une ? Bon ben, celle-là alors…  … … Je ne vous mens pas quand je vous dis que cela a duré  en tout cas quarante-cinq minutes. Le mec revenait bourré avec à chaque fois un nouveau truc jusqu’à ce que, finalement, je le chasse à coups de genoux !

Toutes ces expériences m’ont, je le conçois, rendue plutôt aigrie face à tous ces personnages. Enfin, tous sauf David Copperfield, qui lui a su conquérir mon cœur en faisant disparaître la Tour Eiffel… Quoique ! Ca rentre plutôt dans la première catégorie ça… !

Laurinda

2 Responses

  1. Avatar
    lie
    | Répondre

    Quel titre ! [rire]
    en fait, ce qui est pénible se sont les gros lourds bourrés tout court non ? Le tour de magie étant le petit plus pour jouer les pots de colle.

  2. Avatar
    syr
    | Répondre

    perso c’est les clowns mais bon, doivent êtres cousins

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.