Aujourd’hui, on va parler de la papotche, de l’agnafe et du ch’nit. C’est bien de chez nous tout ça.
Il roille de nouveau, comme chaque mois de novembre faut bien se l’avouer. Et comme chaque mois de novembre, on déprime, l’été est fini (tout comme Capri) et la papotche tache nos belles bottes hivernales (qui nous ont coûté la peau des fesses pour un peu de peau de mouton, si tendance il paraît). Définition : la papotche, mélange de terre et de beaucoup d’eau créant un liquide visqueux.
Souvent associée à la tchaffe, la papotche est un élément naturel présent de novembre à mars dans les rues de Lausanne. Accessoirement, c’est aussi un des éléments les plus dangereux de l’hiver lausannois, après le gel qui recouvre les passages piétons si glissants (n’oubliez pas : petits pas sur la glace, évitement de chute garanti). Lausanne est une ville pentue, et c’est un euphémisme, la papotche devient glissante et c’est une cause de chute les plus fréquentes de notre bourgade. C’est d’ailleurs la raison de nos bottes hors de prix, en plus du petit pelage mouton, elles sont munies de crampons et d’un piolet rétractable (indispensable pour grimper les pavés du Petit-Chêne).
Ce froid est arrivé comme une belle agnafe cette année. Il faisait beau et presque chaud quand le froid nous a attaqués. L’agnafe est l’équivalent d’une baffe. Et c’est bien ce que ce vent si frais nous a mis derrière les oreilles (du coup, on a pu investir aussi dans un bonnet). Pis bon, tout ce mauvais temps, ça met le ch’nit. On n’y est pas encore, j’avoue, mais je prépare les jeunes arrivés en ville, dès les premiers flocons, sortez vos luges, Lausanne sera bloquée par un manteau blanc recouvrant les rails de notre M2.
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