Lausanne – Prilly, un match de hockey sous la pluie

Lausanne – Prilly, un match de hockey sous la pluie

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Ploc. Ploc. Ploc. Sans discontinuité, la pluie tombe. Un dimanche comme celui-ci invite au farniente. À ne pas mettre son nez dehors. À rester bien au chaud à regarder la télévision. Et pourtant... Quand on a choisi comme moi de supporter un équipe de hockey, on se doit de passer outre ce genre de désagrément. Compte rendu.

C’est donc sous un pluie battante que je sors de mon chez moi pour me diriger, une fois n’est pas coutume, vers la patinoire de l’Odyssée. Mais je ne suis pas le seul. Avec soulagement, je constate que les gradins sont déjà occupés par de joyeux drilles. Malheureusement, ceux-ci ne seront pas dans le même camp. Qu’importe. Il est toujours bon d’avoir une jolie poignée de spectateurs pour un match féminin

Lausanne-Prilly… Le derby de Malley. Ou de Lausanne, c’est selon. Aucune rivalité dans les gradins. Entre Lausannois et Prillérans, on se connaît. Depuis bon nombre d’années même. Sur la glace, il n’en est pas forcément de même. Quelques rivalités et vieilles rancoeurs annoncent un match chaud. Heureusement les différentes actrices seront suffisamment intelligentes pour ne pas tomber dans le jeu de la provocation. Tant mieux.

Tout le monde est en place, le match peut débuter. Mais sans les Lausannoises, qui évolueront les vingts premières minutes la tête dans le nuage. Les Panthères de Prilly n’en demandaient pas tant. Zéro-six après un tiers. La messe est dite. Ou presque.

La période médiane débute. Cette fois avec Lausanne. Mais il est trop tard pour remonter un handicap de six unités. Pourtant, la partie est, à défaut de suspense, intéressante à suivre. D’ailleurs, les locales marqueront un but. Le premier de la saison encaissé par Prilly. Mais en face, il en faut plus pour démonter un Prilly Féminin qui vise un retour en LKB après leur relégation en fin de saison dernière. Et pour ce faire, il faut un collectif. Prilly ne l’a pas. Des bonnes joueuses, certes, il y en a dans leur contingent. Mais pas en suffisance pour retrouver sereinement le paradis perdu. Prilly est une réunion d’individualités plus qu’une équipe. Lausanne est une équipe. Plus faible dois-je avouer, mais le potentiel collectif y est plus grand. Fin du second tiers. Prilly mène sans surprise par huit buts à un.

Dernier tiers. Laura Maugenest (Prilly) a fini son récital et peut donc laisser la parole à ses coéquipières. Quatre buts, un assist, au compteur de l’auvergnate. Mission accomplie. Ses camarades n’ont plus qu’à achever le travail. Du côté de Lausanne, on essaie tant bien que mal de stopper l’hémorragie. Avec courage. Et parfois avec l’aide de la chance. Les visiteuses ne trouent qu’à deux reprises les filets gardés par Maude Vuataz. Fin du match.

Sur la glace, les esprits s’échauffent. Rien de bien grave. Joye Capone (Lausanne) et Pauline Chappuis (Prilly) se sont échangées leurs cartes de visites. Mais pas de la façon la plus élégante. L’altercation a duré quelques secondes. Une broutille. Ce fut là, la seule ombre au tableau de ce match.

Dehors la pluie tombe toujours.

Les chiffres du match: http://f.regioleague.swiss-icehockey.ch/platform/apps/results/spiel_details.asp?Spiel=9074257

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