Tout commence par une bonne et une mauvaise nouvelle, alors que je préparais ce voyage en Normandie. La bonne était que je n’avais qu’un seul changement à effectuer depuis Lausanne, soit à Paris. Avec, bien sûr, un transfert entre la Gare de Lyon et celle de Saint-Lazare. La mauvaise nouvelle était justement de se voir obliger de passer par Paris. Habitué du fait, je dus me faire une raison. Après tout, il y a septante ans les Alliés ont bien dû passer par la Normandie pour se rendre à Paris.
C’est donc après environ six heures de voyage que j’arrive dans le chef-lieu de la région Haute-Normandie et préfecture du département de Seine-Maritime.
Mais avant tout, pour quelle raison me rendre à Rouen ? Voir l’emplacement où fut brûlée Jeanne d’Arc? Y admirer le tombeau abritant le coeur de Richard Coeur de Lion ? Arpenter la ville à la recherche d’une “Rue de Lausanne” ? Un peu de tout cela, mais avant tout, j’y étais pour assister à un match de hockey opposant Rouen à Caen. Mais se cultiver n’étant pas incompatible avec le fait d’assister à un événement sportif, joignons donc l’utile à l’agréable. Quoique que dans ce cas présent, c’est surtout l’agréable qui fut joint à…l’agréable.
Après une courte visite de la vieille ville, c’est vers la Rue de Lausanne que j’ai donc fini mon tour de ville.
Située à flanc de coteau, elle fait partie du quartier du…Vallon Suisse. Eh oui, cela ne s’invente pas ! D’ailleurs les noms des rues voisines donnent le ton : Zürich, Berne, Montreux et encore Genève. Décidant de parcourir cette rue dans le sens de la descente, je dus donc prendre mon courage à deux mains et accepter de transpirer quelque peu. Car pour moi, il aurait été inconcevable de m’y rendre en bus. Ajoutez à cela une température des plus estivale et vous comprendrez mon bonheur lorsque je vis une petite gargote bien sympathique en haut de mon calvaire.
Et pour le résultat du match de hockey, c’est par ici
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