Marc Hollogne débarque au 2.21 avec son Cinéma-Théâtre

Marc Hollogne débarque au 2.21 avec son Cinéma-Théâtre

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Dès mercredi, et pendant trois semaines, le théâtre du 2.21 accueille Marc Hollogne et sa pièce « Marciel et le bonheur oblique de la conférence intérieure ». Ce texte, très personnel est à découvrir absolument, tant le concept du Cinéma-Théâtre est aussi simple que spectaculaire : des comédiens sur scène, dialoguant avec des acteurs projetés sur un écran.

Difficile de qualifier Marc Hollogne. Il est auteur, (puisqu’il écrit ses propres pièces) réalisateur (puisqu’il réalise le film qui sera ensuite projeté sur un écran posé à même le sol, à côté des comédiens sur scène), metteur en scène du spectacle qui se joue sur scène et enfin acteur et comédien, puisqu’il incarne son personnage Marciel, sur scène comme à l’écran. S’il est inclassable, le Belge n’en reste pas moins un artiste au parcours impressionnant : une quarantaine de spectacles depuis son adolescence, avec des succès qui ont rempli les salles du monde entier.

L’écran permet à l’acteur de se dédoubler.

Et notamment celles de Suisse romande. Le théâtre de Carouge à Genève il y a quelques mois, et l’Octogone, qui l’a accueilli à de nombreuses reprises depuis 1986, année où Hollogne avait rempli la salle pendant trois semaines de suite, allant jusqu’à jouer 3 fois par jour. Depuis lors, il le dit : « Je suis aussi un peu lausannois d’adoption. »

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Mais le Cinéma-Théâtre, kezako ?

Marc Hollogne a beau répéter qu’il n’a rien inventé, les médias ne cessent de le contredire, le présentant comme l’inventeur d’une nouvelle forme d’expression artistique (le Figaro ira jusqu’à parler de 8ème art). Et pour cause, la précision des cadrages – au moment du tournage – permettant aux acteurs du film de se retrouver très précisément à la même taille « anatomique », l’uniformité globale du décor qui commence sur scène pour se prolonger sur l’écran. Tout cela crée un « moule » dans lequel peut se dérouler l’intrigue de la pièce; les comédiens dialoguant et passant tout à fait naturellement de l’écran à la scène, et inversement, sans que cela se remarque. Au final, l’écran s’oublierait presque, tant le tout est fluide. La preuve en images :

 

Des personnalités romandes et le souvenir de « La Course autour du monde »

Cette fois, c’est le Théâtre du 2.21 qui accueille le Belge. Une salle plus intime, qui correspond parfaitement à sa pièce Marciel et le bonheur oblique de la conférence intérieure très personnelle. En effet, sur scène, le personnage principal tente d’écrire les dialogues d’un Cinéma-Théâtre qu’interprètent des acteurs – projetés sur l’écran – dans lequel il rend justice aux femmes. Pour exprimer son indignation du mal fait à la gent féminine, il va lui falloir faire introspection douloureuse, qui lui fera revivre une des pages des plus célèbres des télévisions francophones :  La Course autour du monde.

Si Hollogne joue seul sur scène, de nombreux acteurs et personnalités romandes apparaissent dans le film. Notamment Carine Barbey, Jean-Charles Simon, Valentin Rossier, Duja (La Première, 26 Minutes) , Vincent Bonillo et Michel Zendali. Voilà la bande-annonce :

 

La pièce a déjà été jouée en janvier au Théâtre de Carouge, avec des échos très positifs. Cela risque bien d’être encore le cas, au Théâtre du 2.21, jusqu’au 11 juin prochain. L’occasion – si vous n’arriviez pas à vous décider entre un film et une soirée au théâtre – de faire les deux en même temps !


Infos pratiques

Marciel et le bonheur oblique de la conférence intérieure, du mercredi 17 mai 2017 à dimanche 11 juin 2017, à 20h du mardi au samedi et à 17h le dimanche.

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