Plus local mais de le même veine, le Paléo a son propre cri de ralliement: le célèbre et insupportable « Bambouléééééé ». Le ton est le même. Avec la même voix rauque. Avec le même déraillement sur la fin. Il faudrait presque un guide pour bien crier dans un camping de festival.
Le cri de ralliement dans les campings de festivals, guide pratique :
1) s’assurer que l’on est pas seul dans le camping sous peine de se prendre un bide
2) boire trois bonnes gorgées de Cardinal chaude pour s’éclaircir la voix
3) se lever et bomber le torse
4) reprendre trois gorgées de bière chaude
5) crier en déraillant
6) attendre l’écho
7) se rasseoir en riant bêtement
8) recommencer l’opération toutes les quinze minutes
A noter qu’un cri de ralliement est essentiellement masculin. Un signe de domination évident. Moi homme, moi crier et moi dire quand il faut faire apéro ou bamboulé.
Les cris de ralliement des festivals sont donc souvent des appels à la débauche mais pas que. Au Southside festival en Allemagne, il y a quelques années, les campeurs criaient le nom d’une fille. La légende disait qu’un fêtard bien éméché avait cherché une amie toute la nuit en criant son nom à travers le camping, l’année précédente.
On ne connaît jamais la réelle origine de ces cris et chacun a sa propre version : “J’te jure, c’est mon pote Michou qu’a crié la première fois « Bambouléé » au Paléo. C’était en 1994, j’me souviens.” Les cris de ralliement, peu importe leur contenu ou leur origine, ont finalement partout la même signification : “On est là. On est ensemble. On a soif. Et putain c’qu’on est cools !”
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