Yannick Lambelet et Simon Wursten, le commissaire, nous proposent un questionnement sur le statut actuel de l’image et de la peinture figurative contemporaine. Il est vrai que les générations 2.0 se retrouvent face à une image qui se numérise, se multiplie et s’échange. Plus besoin d’avoir fait les Beaux-Arts pour voir un Picasso. Plus besoin de visiter le Louvre pour voir la Joconde. Comment peut-on appréhender l’image dans un tel contexte ?
La démarche de l’artiste, Yannick Lambelet, consiste à s’approprier des éléments d’images trouvées ça et là sur le Net et de les recontextualiser par des scènes irréelles. Comme le dit Simon Wursten « Pour le spectateur, il ne reste plus qu’à choisir entre s’approprier l’œuvre en y intégrant son propre discours, ou refuser toute interprétation, ne considérant plus la toile que par sa seule présence physique.»
Alors, chers spectateurs, il ne vous reste plus qu’à vous laisser porter par votre imagination, ou votre curiosité, jusqu’à cette exposition fascinante et parfois gênante.
Entrée libre du lundi au vendredi de 8:00 à 19:00 et samedi de 10:00 à 17:00.
Autres événements liés :
Jeudi 21 mars 2013, 17:00
Dialogue entre Yannick Lambelet et Jacques Bonnard, professeur à l’écal.
Jeudi 25 avril 2013, 17:00
Simon Wursten, commissaire, raconte l’exposition.
Jeudi 23 mai 2013, 17:00
Jeanne-Salomé Rochat, directrice artistique des magazine Sang Bleu et Novembre propose une lecture de l’exposition.
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