En 2018, le Lausanne Bondy Blog souhaite que…

En 2018, le Lausanne Bondy Blog souhaite que…

Bonne année chers lecteurs ! Il est de coutume à cette occasion de souhaiter la santé, le bonheur et la réussite ; de prendre des résolutions ; de mettre en œuvre des projets. Et si, bien évidemment, nous espérons le meilleur pour vous, nous l'espérons également pour Lausanne. Aussi, dans ce billet, blogueurs utopistes et un brin perché que nous sommes, avons décidé de nous adresser directement à cette ville qui fait cliqueter nos claviers presque 365 jours par an depuis bientôt dix ans. Des projets les plus réalistes aux plus fantaisistes, en 2018, à Lausanne, on souhaite…
Le carrefour de la Bourdonnette au petit matin.

Que les pistes cyclables lausannoises soient développées et sécurisées

J’ai toujours été cycliste : mes mollets, musclés à force de pédaler dans l’« entonnoir » vallorbier, m’ont éviter de devoir troquer mon deux-roues pour un e-bike au moment de m’installer dans la ville la plus inclinée de Suisse. Or, si l’ascension du Petit-Chêne ou du chemin de Champrilly n’ont pour l’heure pas eu raison de ma témérité, l’état des pistes cyclables lausannoises a en revanche plusieurs fois bien failli me coûter un séjour au CHUV. Quand elles ne sont pas carrément absentes sur certains axes, les deux bandes jaunes sont parcellaires ou stupidement placées en plein centre de la chaussée. Au point que s’aventurer dans une zone de tir durant une séance de répétition militaire paraît aujourd’hui presque moins dangereux que de traverser le carrefour de la Bourdonnette aux heures de pointe. Bref, bien que le renforcement de la mobilité douce soit inscrit depuis un certain temps déjà à l’agenda de nos politiques, force est de constater que l’état des pistes cyclables sensé l’encourager reste en 2017 à des kilomètres des modèles de réseaux ultra développés et hyper sécurisés des villes scandinaves, Copenhague en tête. Que 2018 puisse être l’année du changement dans ce domaine. Yoan


M1, M2, M3, M4 ?!

Que le projet d’une troisième ligne de métro ne s’arrête pas en si bon chemin

Vous n’ignorez sans doute pas que le projet M3 est sur les rails. Trois lignes de métro pour continuer la lutte contre l’accroissement de la circulation automobile, ça peut paraître déjà bien. Mais pourquoi s’arrêter là ? Lausanne est en passe de devenir très pratique pour les déplacements nord-sud, mais les déplacement est-ouest sont un peu en reste. C’est pourquoi j’ai personnellement été assez épaté par l’une des dernières idées de la Communauté d’intérêts pour les transports publics (CITRAP), que j’ai découvert il y a deux ou trois mois dans le 24 heures : créer une nouvelle ligne de métro qui profiterait d’infrastructures déjà existantes, à savoir notamment le tunnel Tridel qui achemine des déchets, sous terre, entre Sébeillon et la Sallaz, ainsi que le M1 (plutôt que de parler de M4, on pourrait donc parler d’une extension du M1).
En fin de compte, cette extension permettrait de rallier l’EPFL à Chailly avec des investissements potentiellement bien plus faibles que les M2 et M3. Stylé non ? Le projet n’a malheureusement pas suscité l’enthousiasme des politiques pour l’instant, mais qui peut prédire ce qui va se passer en 2018 ? Lucien

© Markus Eigenheer (CC BY-SA 2.0)

Que les TL deviennent entièrement gratuits

Le concept existe déjà dans de nombreuses villes de par le mondeAlors pourquoi pas à Lausanne ? Des transports publics gratuits inciteraient plus efficacement à parquer sa voiture en périphérie de la ville et contribueraient de ce fait à désengorger certains points de la ville aux heures de pointes. Cela serait un signal fort en faveur de la mobilité douce et d’une autre répartition du pouvoir dans l’espace urbain. Ce vœu me semble d’autant plus réaliste que la ville met en œuvre des projets pour agrandir le territoire couvert par les TL. Oui, en 2018, je veux croire que des décisions fortes concernant la mobilité peuvent être prises et appliquées. Julie

Que le centre-ville soit (enfin !) uniquement réservé aux piétons

Je ne saurais dire exactement depuis combien d’années ce sujet est abordé à Lausanne. Que ce soit par les habitants, par la presse ou encore par les pouvoirs politiques. Sauf erreur de ma part, les piétons devraient pouvoir conquérir l’axe Grand-Pont /Chauderon dès cette année. J’ai bien conscience que des aménagements conséquents sont nécessaires et que ce genre de transformation ne peut donc pas se faire en un claquement de doigts. Seulement, j’ai l’impression que cela aurait pu/pourrait aller plus vite, au moins concernant les décisions à prendre. Alors, debout Lausanne, et en marche pour la mobilité douce ! Manon

Ecran publicitaire dans les TL. © Mathilde Panès

Qu’il y ait moins d’écrans publicitaires

La publicité est partout. Mais ces derniers temps, des écrans publicitaires apparaissent comme des champignons. Dans les couloirs de la gare, dans ceux du métro, dans le M1, etc. Ces écrans attirent le regard, comme la lumière les insectes. Le problème le voici: nos yeux sont déjà extrêmement sollicités, par tous les écrans qui partagent notre vie, natel, ordinateur, tablette, etc. Il y a peu, alors que je souffrais d’un abominable mal de tête, j’ai découvert avec effroi à quel point ces écrans innombrables aggravaient les choses. J’avais beau chercher à laisser mes yeux se reposer, les écrans les en empêchaient, impossible de les éviter. C’est l’une des raisons qui me pousse à espérer que les écrans ne restent pas aussi nombreux et surtout que nous n’en ajoutions pas d’avantage. L’autre raison qui me force à exprimer ce souhait est la quantité d’énergie qu’ils utilisent et cela pour des peccadilles. La publicité à un rôle que je ne nie pas, mais pas assez important pour avoir le droit d’amoindrir notre bienêtre. Sans compter qu‘y consacrer autant d’électricité aujourd’hui, alors qu’on nous prône d’en économiser par mille petits gestes anodins, me paraît irrespectueux et lamentable. Chacun a la possibilité de faire un effort, les groupes publicitaires et ceux qui les emploient également. Quant à une limitation où à une petite pause publicitaire,  je ne suis pas contre non plus. Genève en a bénéficié l’année passée et l’a beaucoup apprécié. Nul doute que Lausanne y goûterait aussi avec joieCamille


Que l’on considère l’accès à la culture comme un droit fondamental 

Et si en 2018, Lausanne permettait un accès universel à la culture et mettait enfin un terme à cette dictature (qu’elle soit privée ou publique) de la bourse ? Bon d’accord, on n’est pas trop défavorisé à Lausanne : la ville dispose d’une offre muséale colossale en nombre et en diversité, les salles de cinéma t’en as plus que nécessaire per capita et j’abrège ici exprès pour éviter de révéler ma pédanterie lausannoise… Oui, c’est une évidence que notre offre culturelle est enviée jusqu’à Genève. De plus, chez nous, l’accès à la culture est considéré effectivement comme un droit fondamental… par les pouvoirs politiques… et qu’il est théoriquement et régulièrement défendu, autant par la Gauche que par la Drrrr –*TOUX*TOUX*CRACHAT*asphyxie de politesse banale* – oite. 
© Quinn Dombrowski

Toutefois en 2018, si t’es honnête un peu avec toi-même, voir même juste si t’es un humain lausannois fonctionnel, tu dois admettre que toutes sorties culturelles demandent d’être budgétées, réfléchies et sont souillées de sécrétions obscènes d’échos financiers. Que ce soit sorties au cinéma, simples expositions ou concerts, ça te coute systématiquement une blinde ! Sortir au musée m’apporte plus de sueur et terreur fiduciaires que de connaissances et de pur plaisir. Peut-être ai-je développé une sorte de lèpre anglo-saxonne… Oui, le Royaume-Uni, pays encore régi par un système monarchique a déjà adopté le concept des musées gratuits ! Et ce n’en déplaise aux plus gauchistes d’entre-nous ! Réalisez seulement que l’on se fait devancer culturellement et socialement par un pays dont le chef suprême est une vieille femme anémiée, frêle et sèche, dont les jours sont assurément comptés à court terme. Je pourrais presque dire… qu’il semblerait que la monarchie (parlementaire) ait du bon ! Et honnêtement, ça me fait mal à l’âme.
Ici, je dénonce donc la cherté des institutions culturelles sans faire de différence entre Pathé, entreprise privée-caca et les Musées cantonaux, vitrines sous-traitantes-suppôts du service public. Je hurle pour que l’on admette naturellement la gratuité de toutes les sorties culturelles (ou au moins les musées) ! Un programme culturel  exempt de xénophobie salariale et accessible à tous. Sinon, pour être moins radical et idéaliste, je propose que l’on me facture à prix juste et selon des critères qui seraient compréhensibles par mon cerveau humanoïde prolo, obligé de compter régulièrement ses sous deux-fois avant d’aller voir simplement… un film, une expo ou un concert. Mortie


© Mathilde Panès

Que les concerts du Romandie soient moins tardifs en semaine

Le temps passe, les années s’écoulent… Preuve en est : nous venons d’entamer 2018. Malgré la furieuse banalité du propos, les effets sont bien visibles. Je me vois ainsi investir dans de la crème antirides et rechigner à voir des groupes de rock prometteurs à cause des horaires tardifs du Romandie. Bah ouais, le club lausannois ignore totalement la tranche la plus âgée de son public qui ne peut pas se permettre de débarquer à son boulot le lendemain matin avec une belle tête dans le cul parce que l’artiste en tête d’affiche n’est entré sur scène qu’à 23 heures, même si on est mardi soir. Et si le tout était programmé une heure plus tôt, les riffs de guitares sonneraient moins bien ? Mathilde


Lausanne : ville au mélange étonnant de merveilles et de furoncles. Et si on la soignait ?

Que l’on effectue une réfection grandiose de l’architecture lausannoise

Redonner du charme à tous les bâtiments hideux qui pullulent en ville, ou tout du moins arrêter le massacre, voilà une merveilleuse idée. Je ne suis pas contre le mélange de styles et d’époques, bien au contraire, cela marque l’histoire de la ville et de ceux qui l’on peuplée. Cela peut être véritablement magnifique lorsque l’architecture est harmonieuse et bien intégrée. Mais avouons le, certains immeubles sont tout simplement immondes, vieillissent mal et défigurent le paysage. Lausanne est loin d’être la ville la plus belle de Suisse et aurait bien besoin, par endroits, d’un relooking. Alors pourquoi ne pas rendre cet endroit encore plus agréable à vivre ? Encore plus beau à admirer ? Encore plus sympathique à visiter ? Ce ne sont pas des cubes de béton gris et triste à faire dépérir, qui pourront nous faire rêver Camille

Que Lausanne s’inspire des jardins suspendus de Babylone

Une installation de Lausanne jardins 2014 au centre-ville. © Millo Keller

L’édition 2014 de Lausanne Jardins m’a laissé entrevoir ce que serait Lausanne si l’on y intégrait plus de végétation. Depuis, je rêve de fleurs à chaque coin de rue, de plantes qui dévalent en cascade des façades. Je voudrais que Lausanne, vue du lac, ressemble à ce qu’ont pu être les jardins suspendus de Babylone. Le béton qui désespère Camille se couvrirait alors d’un vert tendre et luxuriant. Je désire qu’en marchant dans les rues de la ville ces vers de Baudelaire nous viennent en tête : Là, tout n’est qu’ordre et beauté ; Luxe, calme et volupté. Que le parfum des roses, des lys, des glycines envahissent chaque recoin, même les plus sordides. Je veux de la nature pour contrer le dur des surfaces. Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie de cette vie libre et indisciplinée qu’ont les plantes dans nos trajectoires urbaines. Je souhaite qu’on pense et qu’on crée archiboresence sans plus ranger ce terme au rang des utopies. Julie


© Alex Berto

Que l’on réglemente la circulation piétonne

Vous n’avez jamais ressenti une sorte de frustration de vieux ? Celle du « Mais pourquoi (!) c’est à moi de m’écarter du chemin et pas à ce vaurien d’ado avec son nez plongé dans son smartphone qui ne regarde pas où il fout les pieds ? Idiot à la conscience numérique condamnée ! ». Vous ne vous êtes jamais posé la question de savoir si c’était à vous ou à eux de dévier le pas sur un trottoir du centre-ville de Lausanne un samedi matin ? Leur faire place vous semble être une évidence ? Aujourd’hui, transiter à pied au centre-ville évoque plus pour certains l’idée du conflit traditionnel qui oppose dominants et dominés que celle de la balade paisible. Les principes de la loi de la jungle s’appliquent et ce peu importe la configuration dans laquelle on se trouve : marcheur seul, flâne de couple ou de bande, c’est celui qui avancera avec confiance dominatrice qui gagnera ce derby du déplacement urbain sur nos points de passage saturés. Les trottoirs lausannois soulignent l’impitoyable état de notre univers citadin surpeuplé, esclave du grand réseau : dystopie falloutienne dans laquelle assurer simplement un pas vif et régulier requiert de mener une bataille des regards et de devenir un stratège des grand-chemins.
Alors pour 2018, je veux un sens ! Je souhaite avec brutalité que tous les espaces de transit collectifs (e.g. trottoirs, rues, escaliers, ou tout autre sorte de passages employés sans la moindre cohérence par l’ensemble de la communauté lausannoise) soient soumis à un Code de circulation piétonne. Je dessinerai des lignes qui délimitent clairement des voies sur le trottoir devant le Métropole, en plus d’implanter dans tous les esprits que quand tu prends un escalator, tu te mets à droite et tu laisses passer ceux qui sont plus pressés derrière toi ! De telles mesures permettraient de soumettre ces piétons idéalistes et surtout ultra-connectés à la discipline du sens (et aussi celle de l’urbaine politesse).
Et en cas de désobéissance, il ne faudrait pas hésiter à leur faire endurer les pires sévices de l’ère moderne : du public shaming sur les réseaux sociaux, condamnation au goulag numérique, prier pour qu’ils ne retrouvent plus jamais le bon angle pour prendre un selfie.
Une telle action apporterait bénéfice à l’ensemble des piétons et surtout à moi, première tête en l’air, incapable d’avoir conscience et maîtrise de son espace lorsqu’en déplacement. Oui, il y a une certaine beauté dans les concepts de liberté, d’indépendance, d’autonomie du circuit…. Le droit…. Le choix…. Mais à force d’être en collision frontale avec mes co-habitants, je vais finir par évoluer en un autre type de nuisance : un citoyen frustré qui finira par voter à droite, utilisera la violence pour se frayer un chemin dans la foule en frappant les passants à coup de parapluie et causera l’avènement du IV Royaume (et honnêtement lorsqu’on traduit cette dernière phrase en allemand, ça sonne pas très relax) alors soyons prévoyants. Mortie


Que l’on installe une tyrolienne pour descendre depuis Malley jusqu’au campus

© Pop In The City (CC-BY-NC-SA)

Du point de vue de la santé publique, le carrefour de la Bourdonnette pose un sacré problème de stress mettant à l’épreuve la population qui l’emprunte durant les heures de pointe. Il se peut qu’un véhicule reste immobile dix minutes avant qu’il puisse traverser les autres axes, attendant patiemment son tour. Outre un trafic accru, la circulation est également interrompue à de nombreuses reprises pour laisser passer un métro direction Renens ou le Flon, ajoutant ainsi un obstacle à la fluidité. Par conséquent, je propose la mise en place d’une tyrolienne qui emmènerait directement les étudiants et autres pendulaires se rendant de l’arrêt de métro Malley au campus. Grâce à ce dispositif faisant passer une partie du trafic au dessus du carrefour, une partie de la population vaudoise serait ainsi moins sujette aux problèmes cardiaques. A quand une prise de conscience de la part de nos politiques ? Mathilde


© Disney

Que les escalators reliant la FNAC et la place Bel-Air soient remplacés par une tyrolienne pour la descente et un tapis volant pour la montée

Presque toujours en panne, ou alors très lents, on ne peut pas dire que ces escalators soient les plus fun de la ville. Alors, quitte à ce que cela prenne du temps de monter/descendre pour celles et ceux qui ne se sentent pas la force de prendre les escaliers, autant rendre ça ludique ! Une mini-tyrolienne pour descendre de la place et ainsi rejoindre l’entrée de la FNAC, le tout sur une musique typiquement autrichienne, vous imaginez ? Et se laisser doucement porter par un tapis volant pour la remontée, avec en option la possibilité de faire un petit tour du centre avant de se poser, ça serait plutôt sympa, non ? Manon

La gare de Lausanne, l’un des spots favoris des quémandeurs de petites pièces.

Que la mendicité soit remplacée par autre chose…

Quitte à faire vieux con, je ne puis résister à l’envie d’exprimer mon ras-le-bol concernant toutes ces personnes, souvent jeunes, souvent masculines, qui m’abordent deux à trois fois par jour pour me demander deux balles. Quand j’attends le train à la gare, quand je monte ou descends le Petit-Chêne, quand je traverse la place de la Riponne, enfin bref dans tous les endroits très peuplés de la ville. Il ne leur vient souvent même pas à l’idée de faire quelque chose à propos de cette haleine qui donne fâcheusement l’impression qu’ils sont en quête de parrainage pour leur alcoolisme. Bref, si j’avais entre les mains une baguette magique, abracadabra !, je ne serais plus harcelé par ces bougres, mais par de belles séductrices en chaleur qui se mettraient à fourmiller par nos rues. 😀 Lucien

Le territoire de la Haute-Savoie et le blason de la Savoie. La ressemblance évidente avec un autre drapeau qui nous est très familier n’est-il que pur hasard ? (CC by splaf.free.frv et Syryatsu)

Que le canton de Vaud annexe la Savoie

Longtemps sous la coupe du Royaume de Sardaigne, la partie nord du duché de Savoie intègre en 1798 le département français du Léman, avec Genève pour chef-lieu. Au XVIIIe siècle, alors que de nombreux Savoyards du nord plébiscitent un rattachement à la Confédération suisse, le traité de Turin scelle définitivement le destin de la région, en l’annexant à la France. L’idée d’une Savoie helvétique a toutefois la vie dure et encore de nos jours, quelques politiciens issus de partis aux lignes idéologiques douteuses, tant du côté suisse que français, remettent régulièrement la question sur la table. Restant dubitatif quant à la pertinence de la démarche, je me contenterai d’exposer ici ma vision des principaux changements (plutôt positifs) qu’une telle annexion impliquerait : la Suisse passerait d’un seul coup de 8 à 9 millions d’habitants, le potentiel touristique d’Evian, d’Annecy et du Mont Blanc gonflerait significativement les chiffres de Suisse Tourisme, le nombre de travailleurs frontaliers diminuerait quant à lui drastiquement, ce qui aurait pour avantage de fermer pour un bon bout de temps le caquet du MCG et de l’UDC sur cette question. Aussi, il serait désormais possible de goger en eaux suisses sur les deux rives du Léman. Sur le plan culinaire enfin, l’eau d’Evian rejoindrait celles de Valser et d’Henniez alors que la Suisse récupèrerait la tartiflette, seul plat au fromage dont la paternité manque encore à son patrimoine gastronomique (car oui, la fondue savoyarde est un dérivé postérieur de la recette suisse). Considérons donc un instant la résolution prise par certains de faire de la Savoie le 27e canton suisse et poussons ironiquement le bouchon un peu plus loin encore : pourquoi ne pas fusionner la Savoie au canton de Vaud et faire de Lausanne le chef-lieu de ce territoire élargi, au nez et à la barbe de Genève ? Quoiqu’on puisse en penser, une chose est incontestable : ce type de vœu loufoque n’a pas l’ombre d’une chance de se réaliser en 2018. Yoan

2 Responses

  1. Avatar
    Matthieu
    | Répondre

    Bof! Vous nous avez habitué a tellement mieux! Votre manque d’inspiration n’a d’égal que la platitude de votre style!

    • Mathilde
      Mathilde
      | Répondre

      Merci Matthieu ! Toute l’équipe du LBB vous souhaite une excellente année durant laquelle vous pourrez apprendre à mieux étayer vos commentaires <3

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