
Études obligent, c’est dans la splendide cafétéria de l’Anthropole que j’aborde Laura, 25 ans, étudiante en communication à l’Université de Lausanne. D’origine italienne, mais lausannoise de naissance, elle se dit amoureuse de la ville, surtout après son retour d’une année d’échange : « il faut toujours se barrer pour aimer ce que l’on a ». Et, depuis qu’elle fait découvrir la ville aux Erasmus avec l’association ESN Xchange, c’est un amour qui n’a eu de cesse de grandir.
LBB : Quelle chanson Lausanne pourrait vous inspirer quand vous chantez sous la douche ?
« Highway to Hell » de AC/DC, à cause de la montée du Petit Chêne.
LBB : On dit de Paris qu’elle est la ville lumière, de Rome, la ville éternelle, New York, la ville qui ne dort jamais, que pourrait-on dire de Lausanne ?
Lausanne… La ville qui monte et qui descend. Enfin, on pourrait aussi dire ça de San Francisco, alors : « La petite ville qui monte et qui descend ».
LBB : Si Lausanne était envahie par les extra-terrestres, ils iraient où pour s’éclater le soir ?
Ah les extra-terrestres. A la Ruche. Pour prendre de l’ecstasy… Et retourner sur leur planète. Du moins, si j’étais un extra-terrestre, j’irai à la Ruche pour avoir l’impression d’être de nouveau sur ma planète.
LBB : Si vous deviez vendre la ville, quel serait le slogan ?
Lausanne, à deux pas du monde entier.
LBB : L’emblème de Porrentruy est un cochon, Berne a son ours, Genève son aigle, quel animal sur le drapeau de Lausanne ?
Le renard, en raison de la famille qui habite dans les sous-sols de la cathédrale. Un renard avec des ailes de pigeons. Parce que quand même ils font bien chier… En plus c’est un rappel à Saint-François (ndlr : le sermon aux oiseaux de Saint-François d’Assise).
LBB : Qu’est-ce que vous adorez le plus à Lausanne ?
Les avantages d’une grande ville dans un espace où tout est facilement accessible à pied. L’offre culturelle également.
LBB : Qu’est-ce que vous détestez le plus à Lausanne ?
Remonter la rue de Bourg en talons aiguilles. Et aussi… Les gens sont quand même un peu coincés.
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