Prilly-Chaux-de-Fonds : une affiche promesse d’un match des plus intéressants qui se transforma bien vite en guerre des tranchées entre les deux meilleures équipes du championnat.
Pourtant le match débutait de fort belle manière, les deux formations évoluant de manière non seulement correcte mais équilibrée. Rien ne présageait de ce qui allait se passer dans les deuxième et troisième tiers. Dommage.
Oui dommage que Prillérannes et Chaux-de-Fonnières aient préféré s’accrocher et se provoquer mutuellement (les sœurs Vermeille entre autres), voire se battre. Et ne parlons même pas des diverses discussions stériles avec le duo arbitral. Duo, qui au passage, fut particulièrement mauvais en n’ayant pas su tenir le match et prenant des décisions fort peu intelligentes. J’en veux pour preuve la bagarre entre Pauline Chappuis (Prilly) et Florence Marchon (Chaux-de-Fonds), qui ne donna lieu à aucune pénalité…
Rare point positif de ce gâchis, le HC Prilly remonte à la première place. De bon augure pour une éventuelle promotion en LKB.
Le match opposant Sierre à Lausanne engendra un tout autre type de déception : celle des joueuses de la Capitale Olympique qui ont vu, une fois de plus, leurs efforts mal récompensés.
Opposant une belle résistance lors de la première moitié du match, le HCFL s’écroula dans la dernière période non sans avoir combattu avec vaillance. Vaillance et même plus, car certaines Vaudoises ne furent pas en reste lorsqu’il a fallu utiliser ses mains pour autre choses que manier la crosse. Tout d’abord Elisabeth Lamoure qui s’en prit à Natalija Bregy puis Courtney Moore qui, bien qu’au sol, se releva pour aller échanger quelques doux mots avec cette même Natalija Bregy… Voilà bien les rares points négatifs, mis à part la défaite lausannoise, de cette soirée.
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