Cela commence comme une comédie romantique légère à l’américaine, un de ces films gentiment mièvres qui ne coûtent rien, qu’on a déjà vu mille fois, mais que l’on regarde parce qu’il pleut et qu’on a envie de croire à quelque chose de sympathique et pur. Cela devient un drame, une ironie du Destin, une de ces historiettes non dénuées de romantisme, mais pleines du désespoir des petit.e.s à qui le pire peut arriver sur un jet de dé. Et cela se termine dans la torture, dans la folie, et dans l’Enfer. C’est une histoire qui a touché Page, parce qu’elle est vraie, parce qu’elle ne démontre rien, qu’elle s’est passée comme un cauchemar, et que comme un cauchemar ce n’est pas l’expérience qui fait le plus de mal, mais le lendemain, lorsque la lumière du jour n’arrive pas à faire s’évaporer les peurs et les doutes de la nuit.