Corn Flakes et sexualité

Posté dans : Culture 1

L’heure est matinale, le réveil-matin tonitruant, la lèvre bouffie, les yeux gonflés de sommeil, l’haleine digne du chacal, le crâne parfois carré dans le fion, l’on se lève avec grande peine pour entamer une nouvelle journée de travail, qui, inéluctablement, s’avérera d’une transcendante platitude. Au moment du petit-déjeuner, n’ayant ni le loisir ni la fantaisie d’hésiter entre la version continentale ou anglo-saxonne du repas susmentionné, l’on se tourne généralement vers la solution de facilité : les corn flakes, ces familiers flocons de maïs grillés, qui, agrémentés de lait et d’une cuillère, s’avèrent constituer une entrée en matière plus que prosaïque pour une journée sans surprise.

Les éditions Paulette

Posté dans : Culture 0

Dur dur de se faire publier. Surtout quand on est jeune… Sébastien en a fait l’expérience. Alors qu’il quitte ses études universitaires pour se consacrer à l’écriture, il réussit à publier son premier roman à force de persévérance. Les démarches son longues, parfois coûteuses et souvent frustrantes. Inévitablement, il s’est confronté à de nombreuses portes closes. « On me disait que ça ne correspondait pas à la ligne éditoriale. En même temps, elle n’était jamais expliquée nulle part ! » Lui savait à quoi ressemblerait cette fameuse ligne éditoriale si c’était la sienne. Du coup, aujourd’hui il est ouvreur au Théâtre de Vidy et… éditeur. Une façon de ne pas avoir à franchir à nouveau les mêmes obstacles, et de donner l’opportunité à d’autres d’en faire autant. Pressé ? Oui. Et pourquoi pas ?

Caribana, Oh oui j’aime ça!

Posté dans : Culture 1

Jeudi 11 juin. Mais que se passe-t-il cette année ? Où est le grand mec torse nu transpirant et ses dreadlocks jusqu’au cul (celui qui se fout juste devant toi. Poussé par la foule, tu te retrouves le nez dans ses fils capillaires ou, si Monsieur a pris la sage décision de pogoter, tu te fais fouetter le visage par sa chevelure de Reggae man. Quelques petites perles de sa transpiration au coin de tes lèvres si tu es chanceux.) ? Où est l’habituel qui te vomit sur les chaussures ? Le couple chiant qui commente en live le concert, à moins que le mec décide de porter sa copine sur ses épaules et ce, juste devant toi ?

Lausanne s’exprime et s’expose!

Posté dans : Culture 0

On veut votre art! Le plan cul du vendredi soir, la pétanque du mercredi après-midi, les décharges de Montelly, le buzz du Flon, la cathédrale, le lac….Une ambiance, un lieu, un club, une situation, paysages, symboles, édifices, enseignes, personnes, clébards, furets, du sérieux, du pas sérieux, du bien léché au pas bien léché. Lausanne c’est peut-être ça, mais c’est aussi beaucoup à la fois. Le samedi 6 juin, le Lausanne Bondy Blog organise sa première soirée où l’art des Lausannois sera affiché pendant trois longs mois sur les murs du Standard Café. Une contrainte, nous envoyer vos photos (polaroid, MMS…), votre vision, sans restrictions (dans la limite de la bienséance) jusqu’au 31 MAI à bondybloglausanne@gmail.com Votre Lausanne c’est ici. Regardez plutôt.

Chaque Homme est une race

Posté dans : Culture 0

Un “détournement de conte” de l’écrivain mozambicain Mia Couto par un metteur en scène suisse, Patrick Mohr, aboutit à un riche “spectacle-récit musical” qui, à la fois, interpelle et divertit. A coups de génie, la matière littéraire et poétique s’est donc vue transformée en pièce théâtrale. La Troupe Sò du Mali, la compagnie française Deux Temps Trois Mouvements et le Centre Djeliya du Burkina Faso sont à l’origine de ce projet. La tournée a débuté fin 2008 sur les terres rouges de Bamako et de Ouagadougou et elle continue à sillonner les routes. Après une incursion en France, après Genève, direction Vevey puis Yverdon. Comme l’expose d’emblée son titre, cette création rappelle surtout que derrière les catégories généralisantes, telles que “les immigrés” ou “les Africains”, il existe toujours des êtres humains particuliers. D’ailleurs, l’une des premières répliques du spectacle annonce la couleur : « Ma race c’est moi. Ma race c’est celui que je suis. Toute personne est à elle seule une humanité. Chaque homme est une race, Monsieur le policier ».

Sur les traces parisiennes d’un jeune réalisateur lausannois.

Posté dans : Culture 0

Qui connaît le cinéma suisse ? « Pas moiiiiiiii », pourraient dire nos voisins étrangers. Qui veut faire du cinéma en Suisse ? « Pas moiiiiii », pourrait dire Jérémie Hartmann. Car faire des films, des bons et se faire reconnaître comme tel, c’est déjà dur. Alors imaginez le faire en Suisse, c’est presque impossible. Pourtant, il y en a qui y croient dur comme fer et ils ont raison. A 28 ans, Jérémie Hartmann fait parti de cette génération kamikaze que rien n’effraye, pas même le manque de perspectives et de reconnaissance. C’est la loi du paysage cinématographique helvétique et de la politique de son représentant, Nicolas Bideau. Salué par une petite minorité du métier, Mr. Cinéma Suisse l’est beaucoup moins par ceux qui débutent. En cause, les grandes largesses financières de son département aux « blockbusters » alémaniques et les maigres subventions aux autres œuvres réalisées. Je vous le donne en mille, Jérémie Hartmann ne fait de loin pas parti des nantis. Pour lui, comme les autres de sa catégorie, c’est système D. Les plus motivés persévéreront. Les autres abandonneront.

Orjazzm: localisez enfin votre point J

Posté dans : Culture 0

A ma droite, le Jazz, le Funk et la Soul, trois musiques fondatrices, interconnectées et terreaux d’inspiration pour nombre de musiciens depuis des décennies. A ma gauche, le rap, discipline la plus populaire du mouvement hip-hop, dont le message et la vibration originels semblent aujourd’hui un peu paumés au milieu d’un vaste éventail de représentants, dont les plus populaires ne sont pas toujours les plus reluisants. Au centre, Rize et Kronos, deux beatmakers du patelin lausannois, arbitrant subtilement la rencontre entre les deux camps le temps d’un concept-album baptisé “Orjazzm”, dans une volonté de retour aux sources.

Toujours plus de rock live à Lausanne

Posté dans : Culture 0

Après le Romandie, les Docks, le Bourg ou encore la cave du bleu, c’est au buzz que l’on peut apprécier de bons concerts à Lausanne. Mais si le club offre sa salle, l’initiative revient à l’association à but non-lucratif et indépendante wha-wha! et sa fondatrice Lina Favaro. Cette passionnée de musique a créé l’association afin de programmer des groupes suisses et internationaux et ainsi compléter une offre musicale qui ne lui convenait plus trop. Le 15 avril passé c’est le guitariste Trace Bundy qui inaugurait les soirées wha-wha!.

Polymanga 2009

Posté dans : Culture 2

Polymanga, c’est l’événement romand pour les fans de japanimation et de jeux vidéo. Son édition 2009 se déroulait ce week-end au Palais de Beaulieu, rassemblant les passionnés de la région. Bien que je ne sois pas une initiée, j’ai pu assister à quelques manifestations dans le même genre aux Etats-Unis par le passé (à citer Coastcon parmi d’autres). J’étais donc curieuse d’y faire un tour. Il faut dire que le simple fait de voir les adeptes du cosplay – ceux qui se déguisent en leur personnage ou artiste préféré – est déjà assez marrant en soi.

Les mots à utiliser en 2009, n°2

Posté dans : Culture 3

Previously on “Les mots à utiliser en 2009”: il y a maintenant une semaine, un groupe de lecteurs trié sur le volet découvrait avec émerveillement le concept d’ayance. Leur point commun: ils sont tous très smarts. Leur différence: ils n’étaient pas tous prêts. Les plus fragiles d’entre eux ont été retrouvés en état de choc, fiévreux et couverts de plaques rouges, plongeant la population dans un état de… pas de psychose, mais… enfin, d’inquiétude… enfin, non… de préoccupation? Nan… ah voilà: de questionnement sur “si on est vacciné ou pas”, les autorités ayant camouflé l’affaire avec une histoire grotesque de maladie qui touchait les poupons il y a 200 ans (si jamais, on s’en fout que ce soit vrai ou pas, ça rentre bien dans l’histoire…). Malgré ces conséquences fâcheuses, l’auteur persiste, publie et signe pour le bien d’une langue française qu’il chérit, depuis un endroit tenu secret. Voici donc les dernières expressions qui nous sont parvenues de sa tanière.

Expo photo dans un resto

Posté dans : Culture 0

Mercredi 5 mars, Byblos, 19h. Le bar pub restaurant est plein, comme à son habitude, mais cette fois-ci les clients ne sont pas tous là que pour manger un de ses fameux steak-frites ou boire une bière. Ce soir, certains sont là pour un vernissage. Cinq photos d’une collection intitulée « horizon » sont exposées sur les murs jusqu’au 4 avril. Cinq inconnus de dos, immobiles et pensifs face à l’horizon sont à l’honneur. Et ce n’est pas tout ! Pour l’occasion, les deux écrans télé qui d’habitude ne décollent pas d’Eurosport diffusent en boucle d’autres séries de photos du même auteur. Il s’agit de Smaz, un étudiant effectuant un CFC en photographie à l’Ecole supérieure d’arts appliqués de Vevey (CEPV – Centre d’Enseignement Professionnel de Vevey).

« Justice et paix », à quelques conditions près.

Posté dans : Culture 6

Faute avouée, à moitié pardonnée ! Voilà un dicton que le gouvernement colombien semble avoir interprété à sa sauce. Depuis des dizaines d’années, la Colombie vit un conflit interne opposant la guérilla, les groupes paramilitaires et l’Etat. Une solution proposée par le gouvernement a été la loi « Justice et paix » instaurée en 2005. Crimes contre l’humanité ou atteintes aux droits de l’Homme, bon, ce qui compte c’est que tu l’admettes et surtout que tu me promettes de ne pas recommencer. Grâce à cette loi, les paramilitaires qui confessent leurs actes et acceptent de déposer les armes se voient accorder une forte réduction de peine, ce qui a bien sûr fait réagir plusieurs organisations pour la défense des droits humains, colombiennes et d’ailleurs, dont le PBI (Peace Brigades International), à l’origine de l’actuelle exposition au forum de l’Hôtel de ville à Lausanne.

The strange case of Benjamin Button ou comment ai-je pu en arriver à oublier Brad Pitt.

Posté dans : Culture 4

Ni une ni deux, l’aventurier au cœur pur en moi s’est levé comme un seul homme, a chaussé ses bottes les plus moches (mais il faut bien le dire, protection efficace contre le froid et le verglas ne fait guère bon ménage avec une esthétique soignée à la Sex and the City, et je vous renvoie pour démonstration à l’excellent papier de notre ami Michael à propos des flocons de neige), a enfilé ses bottes les plus moches disais-je, son bonnet qui gratte et qui ruine tout espoir de ressembler à autre chose qu’à un balais brosse une fois enlevé, sa veste de trappeur du grand nord, et zou, direction le cinéma le plus proche en espèrant arriver vivante à mi Petit-Chêne, quand les bottes moches en question fouleront le sol béni dudit cinéma.

Special K

Posté dans : Culture 1

Il y a quelques années, à Lausanne, sous le pseudonyme de K, Nicolas Michel accrochait quelques notes et quelques refrains aux parois de la cave du Bleu Lézard. Depuis, K, en solo ou accompagné de ses deux musiciens, a promené ses chansons sur de nombreuses scènes, de la Suisse à la Belgique en passant par la France ou le Québec. L’été dernier, les balades mutines de l’artiste lausannois ont même eu la chance d’être balancées du haut de la grande scène du Paléo Festival. Pour soulever un pan de la personnalité de ce chanteur suisse qui a su s’exporter, le lausanne bondy blog lui a soumis quelques questions. Rencontre virtuelle avec cet artiste qui s’injecte le quotidien à grandes bouffées d’oxygène et qui smoke another air.

1 22 23 24 25 26