AUVAL, ô désespoir, ô jeunesse ennemie !

Posté dans : Rien à voir 21
Loin des vignes gorgées de soleil, à mille lieues des pâturages verdoyants et des montagnes enneigées, de nostalgiques Valaisans et Valaisannes aux études à l’UNIL ou à l’EPFL, se réunissent lors de fiestas très arrosées. Immersion totale parmi ces amis de la boisson, entre grande convivialité et petites dérives.

Sorte de passage obligé dans le cursus des exilés du Valais : “les noces de l’AUVAL”, autrement dit, les fêtes de l’Association Universitaire des Valaisans à Lausanne. La nouvelle année académique lancée, ces étudiants s’empressent de saisir leurs agendas et d’y inscrire la date tant attendue du “souper de la rentrée”, originalement intitulé : ” Spaghettis – vin rouge”. Un repas où le gosier sera largement hydraté et où l’estomac restera un peu sur sa faim. Qu’importe ! La philosophie de ces soirées ne semble pas trop étrangère au slogan maintes fois entendu lors de ces rendez-vous: « Manger, c’est tricher !». Non messieurs, non mesdames, l’art de lever le coude n’est pas inconciliable avec l’acquisition d’un Bachelor, d’un Master voire même d’un Doctorat. Au contraire, selon cette enivrante (ou enivrée ?) jeunesse, l’alcool permet une sélection des neurones, les moins efficaces meurent, paraît-il, et c’est tout ça de gagné pour les études. A bon entendeur.

 

De Renens à Saint Jean Cour

Cette année, le point de ralliement pour festoyer dans l’allégresse et l’ivresse change totalement de quartier. Finie la rigolade des agapes de 350 personnes dans la salle communale de Renens, puisque celle-ci n’est et ne sera plus louée à l’AUVAL. Inutile de crier au “sabotage”. Suite à certains dérapages, la décision des autorités de la ville est compréhensible. Pour le dire poétiquement, la boisson est parfois trop excessive pour le corps, alors à défaut de ressortir par le bas, elle ressort par le haut. Prenez ce cas de figure et multipliez-le par une vingtaine de cocos aux “renvois” volcaniques et vous retrouverez des toilettes où on ne reconnaît même plus la couleur d’origine du carrelage. Lors du souper de la rentrée de l’an dernier, le comité valaisan s’est donc vu facturer deux heures de nettoyages supplémentaires. A cela s’ajoutent une vitre de la salle totalement démolie et des quinzaines de plaintes du voisinage enregistrées par la police. Le président de cette association universitaire déplore lui-même ces faits : « Je sais bien qu’il ne s’agit là que des actes d’une minorité, incapable de se comporter de manière civilisée en public. Hélas, non seulement ces individus ternissent l’image du Valais, mais empêchent les autres de profiter pleinement de ces soirées ». C’est bien clair, il ne faut pas mettre tous les Valaisans dans le même tonneau.

A présent, il faut donc se contenter de la salle Saint Jean Cour à Lausanne et vu sa grandeur, le nombre de participants, au grand dam de beaucoup d’étudiants, est logiquement plus restreint. L’inscription à ces soirées estudiantines valaisannes se fait via Internet. Je peux vous dire qu’il faut être rapide ou super doué en informatique (deux qualités que je n’ai pas), car, moins de 10 minutes après l’ouverture des réservations des places, tout est déjà complet. Pour les éternels “retardes-à-terre” de mon espèce, il y a toujours moyen de manigancer quelques stratégies en stimulant des contacts parmi le “réseau Valais”. A coup sûr, le copain de la cousine d’une copine te laissera sa place, c’est une experte en la matière qui vous le confirme! Il suffit donc d’avoir ton nom (ou le nom du type que tu as réussi à convaincre de te filer sa place) sur la liste des inscrits et 20 CHF.-, pour que les deux membres du comité siégeant devant la porte d’entrée te donnent l’accès à ce rassemblement hors du commun. Bien évidemment, il n’y a pas de ségrégation cantonale ni nationale, tu peux être un simple Vaudois ayant le goût de l’exotisme pour te pointer à cette expérience idyllique-éthylique.  

 

« Verre vide je te plains, verre plein je te vide »

 

Le début des hostilités ne se fait pas attendre. Il suffit d’avoir franchi le seuil d’entrée pour que je me retrouve avec un verre de vin chaud dans les mains. Un premier verre d’une longue série, croyez-moi !  C’est la boucle infernale ou le syndrome de l’éternel recommencement. Les pommettes rosissent, les voix se font de plus en plus fortes, les vestes tombent dans cette ambiance franchement sauna. On se bouscule sans le vouloir, certaines se brûlent le décolleté (aléa du vin chaud) et certains viennent poser leurs mains soit -disant fraîches sur les rougeurs des demoiselles ébouillantées (avantage du vin chaud). Dans cette décontraction totale, une jeune fille recrute des membres pour participer à trois soirées raclettes, mais cette fois directement dans le milieu naturel : à Sion et environs. A vrai dire, on ne l’écoute pas beaucoup la pauvre, l’heure est plutôt aux salutations, et avec l’accent s’il vous plaît : « Adjeu Follonier, ça joue ? T’aurais pas vu Crettaz ou quoi ? ». Pour l’aspect convivial et histoire de cultiver le mythe du Valais, on boit encore et toujours. L’alcool étant semble-t-il diurétique, un passage aux WC oblige. Il est tout juste 21 heures, mais un spectacle pas joli-joli s’offre déjà en représentation unique dans les toilettes des filles. Une jeune femme vient apparemment de trouver un peu de réconfort auprès de la cuvette, puis fond en larmes, proche d’une crise d’hyperventilation. Quelques minutes après son exploit, la nouvelle s’étant rapidement propagée, certains lui lancent avec une pointe de sadisme dans l’œil : « Vomir c’est trahir » !

 

Accroché au fond de la salle, le drapeau valaisan offre un décor étoilé et semble nous surveiller de son point stratégique. Il arrive sûrement aux étoiles blanches du fanion de rougir devant le spectacle. Mais personne ne s’en préoccupe vraiment. L’heure est à la noce, point barre. Des tables alignées, recouvertes de nappes banches en papier, sur lesquelles trônent des bouteilles de rouge, donnent une impression de fête au village. Les rares personnes portant des T-shirts blancs se voient “accidentellement” arrosées de vin rouge ; le comité fait son discours et annonce les prochaines réjouissances des mois à venir comme le tournoi de jass ; les invités lèvent leurs verres dans un « Oooooooh Santé ! » généralisé et comme coup d’envoi du repas certains se lancent dans l’hymne suivant : « Quel est ce pays merveilleux que je chéris ou je suis né, […] c’est toi mon beau Valais […] ». Ce qui fait plaisir dans cette soirée c’est le côté décontracté, pas du tout prise de tête. Tout le monde fait des va-et-vient pour causer avec les potes du préau de primaire, retrouver le fameux amoureux du CO (du Secondaire) et prévoir un souper de classe avec la bande du collège (du gymnase). Parfois, on se dévisage, on s’étonne de ne pas se connaître ou de ne s’être jamais croisé dans le train dominical qui ramène, des Alpes en direction de la capitale vaudoise, ces immigrés de 5 jours. Il y a toujours un inconnu qui est sûr de vous avoir rencontrée « quelque part mais il ne sait plus où » et vous demande alors votre localisation sur le canton valaisan ou vous lance sur un ton d’autodérision : « T’as où les vignes ? ». Que les choses soient claires, on n’est pas là que pour se prendre une mine, toute occasion est bonne pour “pécho” ! Alors on drague la moindre, tout de même, car un numéro de natel ça peut toujours servir pour les soirs de doute. Ensuite on va rejoindre sa copine un peu égarée en lui disant : «  Mais où étais-tu passée, je t’ai cherchée toute la soirée ! ». Les bouteilles sont vides, les cendriers remplis et comme il ne faut pas rater le dernier transport public pour « monter en haut au centre ville », direction l’arrêt de bus.

 

Tintamarre et drôles de chansons dans les TPL

Le bus, sans déconner, ça fait toujours un peu peur de le prendre avec cette équipe, car tu ne sais jamais si tu arriveras à destination. Pour le premier souper de la rentrée 2008, il n’y aura heureusement ni vitres cassées, ni toit percé, ni portes endommagées comme c’est parfois le cas quand, hélas, l’AUVAL dégénère et que cet acronyme devient plutôt Association Urbaine de Vandales Alcoolisés à Lausanne. Pour cette soirée de la rentrée, le chauffeur était conciliant. Il n’est pas, comme l’an passé, sorti du bus en prétextant faire la grève tant qu’on ne se serait pas calmé. (Chose utopique étant donné le degré d’alcoolémie et/ou de connerie de certains). Il n’a pas fait de freinages d’urgence, à répétition, censés atténuer l’agitation extrême de la masse. Mais, il a certainement dû redouter que son véhicule tombe en panne vu l’excitation ambiante. Une grande majorité de passagers saute à pieds joints, sur place, tout en frappant avec les paumes des mains au plafond, en hurlant, au mieux, des chants du FC Sion. Le reste du répertoire est encore plus hautement intellectuel. Jugez plutôt : ça va de  « Qui ne sautent pas ? Les Lausannois, hey ! », à  « Mais y sont oùoùoùoù, mais y sont oùoùoù ces Lau-san-nois ! » pour terminer sur ces paroles, dont vous admirerez la finesse, interprétées sur l’air de la chanson “Go West”: « Nous chion-on-on-ons sur les Lau-sannois ». Arrivé à la place Saint-François, le cercle des chanteurs scatologiques se tait enfin. Epaves sur les pavés, les “Auvaliens” n’imaginent pourtant pas terminer déjà leur soirée : un troupeau, à la démarche un peu hésitante, se met en branle vers le bar du Lapin Vert.

 

«  C’est à boire qu’il nous faut, jusqu’au bout de la nuit »

Oui, certains ont encore la foi : ils croient fermement que l’alcool conserve, sans se rendre compte qu’ils mettent leur foie en danger. Dans ce nouveau lieu de perdition, les chopes de bières côtoient les alcools forts. Cramponnés au bar, des étudiants se lancent dans des débats sans fin que seuls comprennent les gens bourrés. Que de raccourcis dans l’expression de la pensée ! Toutes ces ellipses suscitent, chez la personne qui est (par hasard) encore assez fraîche, des envies d’éclipse. D’autres dansent sur “Capitaine flamme”, tout en se jurant de se revoir à la “Nuit de la Noce“, rendez-vous d’étudiants du Tessin et du Jura, rassemblés en comités, qui rejoignent l’AUVAL pour une énième beuverie-party. A l’entrée du bar, un fêtard, la bouche en sang, me demande des mouchoirs. Un compatriote vient de lui casser la gueule, en prétextant qu’il avait touché les fesses de sa copine…Hé oui, même à l’AUVAL, ça ne tourne pas toujours rond : pour quelques têtes au carré, c’est souvent difficile d’arrondir les angles !

 

Certains décuitent plus vite que d’autres ou supportent mieux. Ceux-là rouleront jusqu’au Jaggers histoire de vérifier une fois encore leurs limites dans l’ultime bar-disco du parcours valaisan. D’autres, le corps tel un alambic et l’haleine fétide, la liqueur en guise de sang dans les veines, déambulent péniblement. Ils espèrent que les trottoirs les amèneront devant leur immeuble et les escaliers à leur appart’. La fatigue extrême les conduira, à coup sûr, dans un lit. Qui sait… ce sera peut-être le leur.

Articles similaires

Florence

21 Responses

  1. Avatar
    Au-Va-L(e)-Monde
    | Répondre

    Bravo à toi, blogtrotteuse pertinemment impertinente, pour ce texte enivrant (à boire cul sec)!

  2. Avatar
    sputnik
    | Répondre

    hehe jolie immersion, j’ai bien ri! visuellement, le volume du texte peut décourager le lecteur, mais une fois qu’on commence ça se lit d’une traite. Très jolie plume, y’a vraiment des formulations savoureuses (“faut pas mettre tous les valaisans dans le même tonneau”, superbe celle là!)

  3. Avatar
    LaTerreest-elleAuval?
    | Répondre

    Auval ! ô désespoir ! ô jeunesse ennemie !

    Bravo pour …

    Ta plume qu’avec respect tout le Valais admire,
    Ta plume, qui tant de fois a tracé des sourires,
    Tant de fois évoqué des souvenirs de joie…

    Joli clin d’oeil… comme si on y était… la poésie en plus!

  4. Avatar
    Wine
    | Répondre

    Quelqu’un m’a dit (non ce n’est pas Carla) que le botellòn est  d’origine valaisanne. Je ne voulais pas le croire, mais la lecture de votre article m’a fait changer d’avis.
    Peu édifiant, le comportement de l’élite intectuelle!
    Scabreux, l’épisode des petits chanteurs à la gueule de bois !
    Néanmoins, comme tout cela est relaté sans langue de bois et avec humour, ,j’ai apprécié.
    Recevez donc, Madame, mes COMPLIMENTS, premièrement parce que vous l’AUVALez bien, deuxièmement parce que vous le Valais bien…
     

  5. Avatar
    sam
    | Répondre

    Excellent article, plein de poèsie. Au final, on se dit que les Alpes ne sont pas qu’une frontière culturelle, mais aussi naturelle!

  6. Avatar
    fabs
    | Répondre

    Moi, je me demande….
    Est-ce vraiment honnête, intellectuellement parlant, d’établir comme généralité une série de cas particuliers???

    Le Valaisan est donc un espèce de bon sauvage, apte à se saouler, draguer comme un gros macho, et puis finalement se battre, juste avant de vomir de toute sa superbe en rentrant au radar à la maison?

    Joli tableau!
    Il y a, je suis d’accord, des gens qui abusent (et particulièrement des filles, mon expérience l’a prouvé)… Tu dresses un portrait désastreux des soirées de l’AUVAL, sur la base de trois exemples! As-tu demandé leur avis aux 246 autres personnes présentes? As-tu pris en compte le comportement de ceux qui savent se comporter correctement, et qui représentent une large majorité? As-tu seulement l’idée de réfléchir au travail que demande l’organisation d’une telle soirée, rien que d’un point de vue logistique(ce qui tendrait à démontrer que le valaisan de base n’es pas qu’un ivrogne qui prend ses études comme excuse pour se bourrer la gueule, mais que, ô miracle, il est capable d’assumer des responsabilité…)? Sais-tu même vraiment pourquoi les soirées ne se passent plus a Renens?

    La réponse : NON, NON, NON

    Pour info : les toilettes qui sont dans le plus mauvais état sont celles des filles (tout comme la plupart des renvois intempestifs “par le haut”). Celui qui a cassé la vitre de la salle de Renens (je dis bien cassé, d’un coup de pied, et non “totalement démolie”) était français. Il a payé. Ce n’est pas vrai que la Police à enregistré une quinzaine de plaintes (tout au plus quelques coups de téléphone.. Je suis bien placé pour le savoir,j’en ai parlé avec la Police)… De plus, et c’est malheureux, les personnes qui posent problèmes ne sont en général pas des étudiants, mais des “amis” venu du Valais pour l’occasion… Et depuis des années, l’AUVAL paie pour les nettoyages de la salle.

    Pour avoir longtemps fréquenté l’AUVAL, j’avoue que tu en dépeins un tableau digne d’un article du Matin, ou “parti pris” est le maître mot! Subjectivité hein!  Es-tu consciente, mademoiselle l’apprentie mauvaise journaliste que la poésie des mots ne cache pas leur sens? J’ai bien vu les dérives dans ton article, mais ou est la convivialité? N’as-tu pas appris, durant ton cursus universiataire, qu’on ne tire pas de généralités de cas particuliers (ou as-tu passé trop de temps à te fondre dans la masse d’une belle soirée, de te faire passer pour une participante lambda, pour ensuite descendre en flamme ceux qui t’on fait confiance?)?

    Je ne crois pas que le Valais, et les Valaisans ont besoin de se faire cracher dessus comme tu prends un plaisi, vraissemblablement masturbatoire et jouissif, à le faire…

    En tant que Valaisan, désolé de te le dire, mais je pense que cet article a un impact encore pire que les personnes qui se comportent mal au souper et ensuite en ville… Il respire la traitrise.

    Ton papier est vil, méchant, et gratuit… Il est subjectif et décrit une réalité qui n’existe pas… du moins pas en dehors de ton monde…

    Je ne suis pas contre la satyre, bien au contraire…C’est une forme littéraire que j’apprécie… Pour autant qu’elle soit signalée comme tel.

    Sur ces quelques mots vengeurs, j’invite donc chaque lecteur à faire la part des choses, et en appelle à leur second degré…

    Merci

    • Avatar
      florence_metrailler
      | Répondre

      QUEL EST LE BUT?
      Tu trouves mon article malhonnête. C’est ton droit, mais je te suggère de le relire et tu verras, contrairement à ce que tu prétends, que je ne généralise pas. Je suis convaincue, je l’ai écrit, je le dis et je le répète: ”C’est bien clair, il ne faut pas mettre tous les Valaisans dans le même tonneau”, (pardon, monsieur, je devrais dire *panier*). A ce niveau, on peut s’interroger si, toi-même,
      jeune universitaire valaisan, tu ne fais pas des généralités en accusant les filles, les non universitaires et un Français d’être les seuls auteurs des quelques petites dérives… Oui, mon texte disait bien: “PETITES dérives”.

      Lorsque tu me demandes si je sais pourquoi les soirées ne se passent plus à Renens, je puis te dire OUI, OUI, OUI! C’est parce que la commune de Renens refuse tout simplement la location de la salle!
      Pourquoi? Tu trouveras la réponse, identique à celle que j’ai donnée, signée par le Comité de l’AUVAL et son président, sur le site: http://www.auval.ch/ .Je conseille d’ailleurs aux autres lecteurs, qui voudraient s’assurer de ma bonne foi, de faire cette même lecture. Je n’ai rien inventé. Il est mentionné que la police enregistre environ 15 plaintes par souper. C’est le Comité qui l’écrit sur le site précité et cela n’est pas le fruit de mon imagination! Ce Comité est, je crois, mieux que d’autres, “bien placé pour le savoir”.

      Quand tu dis que mon papier “décrit une réalité qui n’existe pas”, tu te trompes encore! Que celui qui a participé au dernier souper de l’Auval et qui peut prouver que mes allégations sont mensongères, le
      fasse !

      Tu me reproches, d’autre part, de me faire passer pour “une participante lambda,…pour ensuite descendre en flammes ceux qui m’ont fait confiance”. J’aimerais te détromper. Rassure-toi, je ne me suis pas introduite à l’Auval POUR faire un article. J’ai participé au souper, comme souvent d’ailleurs,et puis j’ai simplement relaté l’expérience de ce soir-là. Je suis VALAISANNE et fière de l’être. Je ne me serais jamais permise de “cracher” sur mes compatriotes dont un bon nombre sont mes potes.J’aime les soirées de l’Auval pour la convivialité.Toutefois, je ne pratique pas la politique de l’autruche. Par conséquent, tout comme le Comité (que j’aurais dû d’ailleurs saluer pour son investissement dans l’organisation), je constate simplement les petites dérives.

      Je n’ai nullement eu l’intention de nuire, à qui que ce soit! Je reconnais, bien sûr, avoir mis l’accent sur l’aspect dérive plutôt que sur celui de la convivialité, mais…les gens heureux n’ont pas d’histoire.
      Et moi, (c’est le principe du blog), j’ai raconté une HISTOIRE telle que je l’ai vécue. C’est forcément subjectif, mais pas du tout faux. D’ailleurs de nombreux “Auvaliens et Auvaliennes”, ayant participé à cette sacrée soirée, m’ont dit “s’être reconnus” et avoir souri à la lecture de mon texte. Personne encore ne m’a signalé de la méchanceté ou de la traîtrise!

      Alors, si j’ai blessé ton égo (ou ton premier degré) et que ton art universitaire de manier les spécificités s’est senti agressé, je m’en excuse, ce n’était vraiment pas le but. A présent, afin d’éviter tout malentendu, je vais devoir signaler en début de texte: “Attention, cet article contient un humour subtil et une dose de cynisme. Toute personne ayant un premier degré radical S’ABSTENIR!”

      Quel est le but? écris-tu. Moi aussi, je me pose cette question.
      Oui, dans quel but doit-on taire la vérité? Pourquoi est- ce “vil et méchant” d’oser dire que tout n’est pas parfait ? Pour te plaire, aurais-je dû écrire: “on est les meilleurs, y en a point comme nous”???
      Je ne suis pas adepte de l’omerta! J’aime le Valais, j’aime l’AUVAL,mais je ne me voile pas la face…

      Quand, finalement tu invites les lecteurs à prendre ce texte “au second degré”, je me dis que tu aurais pu le faire toi-même d’emblée… 

      Au plaisir de te rencontrer “au prochain Auval” (enfin si je ne suis pas sur liste rouge maintenant…)!
      Nous pourrons alors discuter de cette “histoire” qui t’a tourmenté et trinquer à notre beau Valais.

      • Avatar
        fabs
        | Répondre

        Le but était bien de soulever la polémique

        Au vu des réponse plus qu’argumentées, j’y suis parvenu…

        Et je ne peux que constater, et c’est mon problème, que la plupart des lecteurs ne parviennent pas à prendre ce texte au second degré…

        Et comprend bien que j’ai été piqué à vif, et que j’ai réagi avec le coeur, parce que, quand on organise des soupers, que l’on s’investit, que l’on passe des heures au téléphone pour trouver des salles, tout coordonner, et j’en passe, et bien ça fait mal de lire certaines choses…. D’ête, en quelque sorte “réduit à ça”… Et ben ça touche de plein fouet.
        Et si le lecteur est amusé par tes paroles, moi je suis blessé… C’est pas plus compliqué!
        On aimerait bien, une fois, entendre du positif, le comité, les prédecesseurs, se sentent reconnus et non coupables d’organiser de vastes fêtes inutiles…

        C’est clair, tu écris ce que tu veux, comme tu l’entends, c’est la le but d’un blog. Moi je réponds, un autre me contre, et c’est chouette… Quelque part, intellectuellement, c’est stimulant. Toujours est-il que je ne supporte pas de voir que certains prennent ce texte comme argent comptant 🙂

        Même si aux yeux de certains, je passe pour le méchant et toi la gentille!

        Au plaisir de te croiser à l’un ou l’autre souper…

    • Avatar
      sam
      | Répondre

      @Fabs,

      Jolie réponse qui selon moi, donne encore plus de crédit au reportage de cette soi-disant “mauvaise journaliste”. A la lecture de ton commentaire, je me suis permis quelques petites recherches. A ma grande surprise, j’ai découvert que l’AUVAL ne se cachait pas de publier sur son site internet, les dizaines de plaintes reçues pour la soirée.
      Ton attaque sur l’objet de l’article est un coup dans l’eau. Jamais, et pourtant je l’ai lu à plusieurs reprises, je n’ai lu, ni vu, ni ressenti la moindre dérive et encore moins de remise en question ni de jugement sur l’organisation de la soirée. Dans l’article, il est question de finesse, contrairement à l’issue des événements. C’est un petit peu gonflé d’y voir une attaque à la Wallis connection. Comme tout événement, qu’il s’agisse de l’AUVAL, des jeunesses vaudoises ou de n’importe qu’elle autre soirée, quand il y a trop de boissons, ça finit toujours pareil, valaisan ou pas. Je pensais que le valaisan était un peu moins susceptible, mais lorsque que je lis les phrases suivantes, je ne peux m’empêcher de sourire:

      As-tu pris en compte le comportement de ceux qui savent se comporter correctement, et qui représentent une large majorité? As-tu seulement l’idée de réfléchir au travail que demande l’organisation d’une telle soirée, rien que d’un point de vue logistique(ce qui tendrait à démontrer que le valaisan de base n’es pas qu’un ivrogne qui prend ses études comme excuse pour se bourrer la gueule, mais que, ô miracle, il est capable d’assumer des responsabilité…)? Sais-tu même vraiment pourquoi les soirées ne se passent plus a Renens?

      Pour reprendre ta formule, “est-ce vraiment honnête, intellectuellement parlant” de porter un tel jugement et d’y voir le mal partout. C’est peut-être l’éducation des chanoines de l’Abbaye de St-Maurice qui te pousse à le dire. Ah pardon, le bas-valais, c’est pas le Valais!

      Comme tu le soulignes si bien, la poèsie des mots ne cache pas leur sens, faut-il encore le comprendre! J’ai beau relire l’article, mais je n’y vois pas le moindre caractère offensant. Soyons honnête de reconnaître que les soirées de l’AUVAL demandent certes, une très grande organisation comme n’importe quelle autre soirée, que le but est de tisser des liens entre valaisans et d’y boire. Heureusement que les 246 autres personnes de la soirée n’ont pas fini comme les 2-3 exemples cités, mais force est de reconnaître que la boisson y coule à flôt avec les dérives que cela engendre.

      Non le valaisan n’est pas un gros rustre, mais par ton commentaire, tu viens juste de démontrer le contraire. Je ne peux que regretter ces quelques “insultes” que tu profères à l’auteur de cet article, ainsi que la manière dont tu justifies ton propos. Heureux de constater que le fauteur de troubles était, au final, …………… Français. L’honneur est sauve!

      Ce beau canton du Valais, dans lequel je prend tant de plaisir à découvrir, n’est heureusement pas peuplé de mec de ta trempe, piqué au vif par la mauvaise foi. Force est de constater que tu ne fais, à mon grand regret, que renforcer ces clichés, sur lesquels tu t’offusques.

      Allez, à ta santé!

       

    • Avatar
      compatriotepasvengeur
      | Répondre

      SATIRE, SATYRE, ça tire… chez les Valaisans!
      Quel auto-goal, Fabs!

      Vive la satire et à bas les satyres!

       

       

      • Avatar
        fabs
        | Répondre

        oui… ça tire…
        A vue d’oeil en plus! Faut bien remplir vos assiettes

    • Avatar
      Auvalien
      | Répondre

      Elle a rien compris la blogueuse de l’Auval! Fallait faire interviews et photos des pontes de l’association, non, pardon, des Prédécesseurs .Passer la brosse à reluire dans le sens du poil, ça paie en Valais. Faut pas généraliser, mais dans le cas précis, ça me paraît clair. Ironiser, c’est dangereux! L’esprit “vengeur ” de certains m’effraie. Alors, prends garde à toi jeune blogueuse. Il y a plus “vil” et plus “méchant” que toi… et surtout moins drôle.

      • Avatar
        LaTerreest-elleAuval?
        | Répondre

        Madame la virtuose satiriste,

        C’est déplorable mais… peut-être que, comme dit si bien « Auvalien », « Passer la brosse à reluire dans le sens du poil, ça paie…». En Valais sûrement, et c’est peut-être pareil ailleurs… Mais en échappant au carcan tacitement imposé, par ton article tu t’exposes à une vendetta verbale trop caustique, à un venin trop injustifié… Là se trouve probablement la preuve qu’il ne faut pas trop titiller un certain ordre établi… Sans doute que la vérité n’est pas toujours bonne à dire…

        Si les protagonistes de ta truculente prose avaient revêtu un pyjama rouge décoré d’une pyramide irrégulière, oui… peut-être… si tu avais embarqué tout ce beau monde dans un joli vaisseau « tunné » où seuls évoluent des hommes et des dahus, dignes représentants de l’étendard aux treize étoiles, alors peut-être l’ironie aurait-elle été plus palpable… Mais la subtilité n’est-elle pas spécifique à l’ironie ?

         « Disons que bon… », les plus ouverts feront preuve d’auto-dérision, les autres, un jour, se dérideront…

                                   

        • Avatar
          lio
          | Répondre

          Au moins on parle de nous !!!! 😉

          Florence, un côté de ton article est tout de même un peu dégradant pour tout le travail que fournit le comité et ce malgré une bonne dose d’humour. Tu as écrit que tu avais “peur” d’être inscrite sur la liste noir de l’auval. Cela ne serait pas forcément une injustice aux yeux de certains mais je te propose un autre type d’expérience ! Ceci est une invitation pour le prochain souper : roeschti-bièresssss (souper qui demande du travail au comité) et c’est moi qui payerait ton entrée !!!! Quel privilège 😉 Mais cette soirée, tu la passeras avec nous de 13 h 30 à 24 h. Tu pourras ainsi manier avec une bonne dose de satire panosse, poêles, hachoirs à oignons et tireuse à bière.

          Cette nouvelle expérience te permettra peut-être de voir ces soirée sous un angle complètement différent et qui sait d’écrire un nouvel article qui rendrait ce blog encore plus attractif et vivant ! Et rendra peut-être le sourire et de l’estime à ceux qui transpirent pour cette Association Urbaine de Vandales Alcoolisés à Lausanne….

          J’attends ta réponse.

          A bon entendeur

          Lionel

          • Avatar
            bast
            |

            Entre satire, polémique et mauvaise fois, le ton est donné. 

            Certes, il est tout à fait louable que de relater une expérience et de vouloir la partager. Néanmoins, dès lors, l’objetivité est évidemment de mise. Et sur ce point là, ma chère Florence, forte de ton écriture fougueuse, tu as, selon moi, dans ton article, comme nous pouvons le remarquer à lecture plus attentive, malgré ce que tu sembles en dire, subtilement manié l’art de présenter des faits, une situation, sous un jour sciemment négatif ou alors d’une objectivité tte relative et personnelle. En effet, comme tu le soulignes DAILLEURS toi même, tu as présenté et insisté sur les dérives, les déviances et les aspects abjects d’une déplorable minorité plutôt que d’insister sur la convivialité, la bonhommie et l’ apathie du reste des participants. C’est ton choix. Je le respecte, mais pourquoi cela, si tu ne voulais pas susciter une piquante polémique à laquelle tu devais forcément t’attendre?
            Bien sûr, nous sommes conscients des ces dits problèmes. Tu n’es sans doute, “fidèle” participatrice, pas sans savoir, que le comité rend les gens attentifs aux conséquences d’actes immatures, répréhensibles et idiots lors de chaque souper pour éviter tout incident. Malheureusement, et personne ne peut le nier, tu as raison, de tels événements ont lieu à chaque souper. Néanmoins, est-ce vraiment là l’important? Effectivement, comme le disait un blogueur, de tels comportements sont indissociables d’une soirée éthylisée. Dès lors, pourquoi désigner à l’AUVAL l’apanage de la rustrerie et sa palette d’accompagnements? Le souligner simplement, sans insister là-dessus uniquement, aurait peut-être été plus judicieux et honnête. Présenter le bon et le moins bon de façon équitable; la critique, lorsqu’elle est constructive et non pas gratuite, étant fort appréciable dans un soucis d’améliration perpétuelle. 
            Tu as certes décrit la soirée comme tu l’as ressentie et observée. Je trouve simplement qu’une telle attitude par après est triste et malheureuse. En effet, quelqu’un de non initié à ces soupers, à ta lecture, ne pourra qu’avoir un a priori négatif sur l’association. C’est malheureux car, à ce que j’en sais, l’AUVAL jouit d’un incroyable succès et, mise à part Renens, garde de très bon contacts avec les responsables de salle. Les TL, je te le concède c’est une autre histoire.
            Tout cela pour dire qu’à ta lecture, j’ai plus ressenti que ton écrit ne fait ni plus ni moins que de ternir notre réputation, salir notre nom, punir les innocents et non pas les quelques quidam irresponsables.
            Cela étant dit, je tiens à te dire que ton article a au moins eu le mérite de susciter la polémique et de confronter des points de vue, ce qui est fondamentalement une bonne chose. Pour cela, je te félicite. 

            au plaisir de peut-être en parler face à face lors d’un prochain souper, 

            Bast

          • Avatar
            dan
            |

            bon, vu la looooongueur des précédents commentaires, j’vais faire court.

            Ce qui me dérange personnellement, c’est pas  le fait d’écrire sur l’auval, c’est pas de citer les dérives (au contraire, si ça peut permettre aux responsables de réfléchir à leurs actes, c’est juste le top..), mais c’est la manière dont tu présentes cela.

            Pour un auvalien, la lecture de l’article peut être replacée dans le contexte particulier, et il saura très bien à faire la part des choses. Pour un lecteur ne connaissant rien de l’auval, le risque d’arriver à la conclusion suivante existe: le valaisan n’est qu’on gros alcoolo, pas que assoiffé d’alcool, mais aussi de cul, et qui ne réchigne pas à se foutre sur la gueule s’il y  a moyen… Pas top je trouve comme description, même si certains s’y reconnaitront peut-être…

            En bref, les dérives existent, elles sont déplorables, mais elles sont le fait d’une minorité (Tu le  dis dans ton article, mais tu ne fais que parler de cette minorité, tant et si bien qu’au final, on prend cela pour une généralité).

            Le comité fait de son mieux pour les  éviter, mais il y aura toujours des brebis galeuses dans le troupeau…

            S’il y a eu certains commentaires un peu virulents  de la part de membres du comité, ils sont facilement explicables. Nous faisons tout notre possible pour améliorer les soupers, et nous pensons être sur la bonne voie. J’en veux pour preuve que 1 seule personne a vomi dans la salle cette année (d’ailleurs, ça ne me dérangerait pas que cette personne s’excuse auprès de moi, vu que j’ai nettoyé sa merde…), que 1 seul bus fut pris de soubresauts lors du voyage, que le voisinage n’a pas appelé la salle à ma connaissance…etc… Si cet article était paru lors des derniers soupers à Renens, je n’aurais rien dit, si ce n’est merci de nous aider à faire prendre conscience à certains de la stupidité de leur comportement.
            Mais par rapport au dernier souper, je trouve ça un peu trop exagéré.

            Voilà, sur ce, sache que tu ne fais pas encore partie de la liste noire, mais nous allons parler de ton cas à la prochaine assemblée, et un vote décidera de ton exclusion..uhuhuhu, nan j’déconne, tu es toujours la bienvenue, encore plus si tu passes en cuisine à la roechti, comme ça tu sauves un aide cuistot de la corvée oignons!!

            D’ailleurs, l’Auval recrute. Donc si malgré, ou grace à la lecture de cet article, vous voulez être de l’aventure, contacte-moi par mail, puisque un malin a déchiré les feuilles d’inscriptions…

            bonne,

            Daniel

          • Avatar
            dan
            |

            oups, désolé, j’ai pas été si court finalement…

  7. Avatar
    Roxsedemande:LaTerreest-elleAuval?
    | Répondre

    Loin d’être une fervente disciple des soupers de l’AUVAL (non pour des raisons idéologiques mais plutôt géographiques), je ne prétends pas être la personne la mieux placée pour en parler. Mais, par-delà ce que certains nomment ironie, traîtrise, ‘parti pris’… etc…, j’ai trouvé cet article assez représentatif de la réalité ou peut-être… de ma réalité… Il m’a fait sourire, m’a évoqué de bons moments, m’a rappelé des noces de façon générale, des fiestas entre amis, soient-ils valaisans ou pas, des souvenirs de mes propres petites dérives,etc… le tout associé à tous ces grands moments de grande convivialité que je garde dans mon coeur…

    J’ai abordé ce récit avec beaucoup d’auto-dérision, non comme une attaque à l’AUVAL, mais comme une illustration -parmi d’autres- d’une réalité de notre/ma jeunesse…

    Je peux cependant imaginer que des personnes impliquées activement, et par conséquent aussi affectivement, avec l’association puissent être froissées, mais il me semble que l’auteur ne critique à aucun moment le travail et l’engagement du comité. Au contraire, elle met en avant l’attitude responsable du comité et de son président, qui en appellent au bon sens des participants face aux occasionnels débordements. Je cite :  « Je sais bien qu’il ne s’agit là que des actes d’une minorité, incapable de se comporter de manière civilisée en public. Hélas, non seulement ces individus ternissent l’image du Valais, mais empêchent les autres de profiter pleinement de ces soirées ». Elle continue : C’est bien clair, il ne faut pas mettre tous les Valaisans dans le même tonneau.

    Alors oui…bon… on pourrait sans doute reprocher à « l’apprentie journaliste » (loin d’être mauvaise par ailleurs) d’avoir omis de souligner le dévouement du comité et le travail considérable fourni par ses membres pour la mise en place d’un tel événement, mais aussi les lourdes responsabilités qui en découlent et dont tous les auvaliens/-iennes ne sont pas forcément conscients. Mais il n’en demeure pas moins que cet article ne peut pas être considéré comme une attaque contre l’association ou une critique envers le travail du comité.

    Oui, cet article soulève la polémique et moi je dis « Tant mieux, mais tant mieux »…
    Chacun a heureusement le droit d’avoir sa propre opinion et de l’exposer. Seulement… peut-être faudrait-il ( je ne fais pas une généralité et je comprends le rôle que peut jouer le facteur émotionnel…mais bon…) …oui, peut-être faudrait-il parvenir à transmettre son opinion tout en restant respectueux d’autrui…

    Maintenant, on ne peut que souhaiter qu’un verre de notre auguste fendant soit le ciment d’un grand moment de réconciliation.

    De toute façon, “auvale” ou non, la Terre continuera de tourner en rond !

    • Avatar
      yanno
      | Répondre

      Bonjour !

      Ces quelques lignes afin de faire saliver nos lecteurs en proposant des sujets d’articles à Mlle Florence Métrailler.

      Foire du Valais, le dénouement
      Vinéa, pourquoi tant de haine ?
      Ste-Catherine : Mais où est donc passé l’esprit du folklore
      Sion Expo, à la dérive ?
      Distillia ? Un monde de brute ?
      Beer Lauf : Le salaire de la honte !
      Un samedi en Valais, une vie gâchée…
      Foire St-Georges, mais quand t’arrêteras-tu ?
      Une journée en n’en faire
      Fête de la Châtaigne. Stoppons les abus !
      Festival Art’de Rue ou l’apotéose d’une éponge à l’AI
      Apocalypse dans le Val d’Hérens

      AVS : Alcool en Valais dites Stop !

      Y a de quoi faire Mlle Florence…

      Salut

      • Avatar
        fabs
        | Répondre

        allez…
        j’admets, après coup, m’être la moindre emporté…Et c’est vrai que cet article est plutôt bien écrit (mais j’avais mes raisons de m’emporter, à l’époque, et rien à voir avec ce papier)… Mes excuses si tu as mal pris!

        Il va de soit, chère Florence, que tu es la bienvenue à tous les prochains souper!

        Et on boira un verre, en cherchant ma copine, et en essayant de t’articuler que y a des gens bien, mais qu’on les voit pas 😉

        • Avatar
          barney
          | Répondre

          Mais bien chers membres du comité,

          Je m’avoue un peu surpris par votre emportement face à cet article. Vous connaissant plutôt bien, j’aurai pensé un peu plus de recul et dérision de votre part. Car au-dela de simples fêtards, votre comité représente beaucoup pour moi. Des jeunes valaisans dévoués, motivés, ouverts d’esprit, sympathiques et chaleureux. Et tout comme un grand nombre d’étudiants, je vous suis infiniment reconnaissant pour tout le travail déployé semestres après semestres, pour nous permettre, malgré toutes les difficultés déjà mentionnées, de vivre ces soirées.

          C’est pour ça que je peux comprendre, qu’après autant d’efforts et de temps affecté à la pérénité de l’AUVAL et de ses fêtes, une certaine moue désaprobatrice puisse apparaitre sur votre visage à la lecture de certains passages, et je dis bien certains passages. Car pour moi le texte de Florence n’a rien d’offensant.

          Comme dit précedemment, je vous connait plutôt bien, je me considererai même comme étant un proche de l’AUVAL. Mais ce que je dois dire, c’est qu’à la lecture de cet article, je n’ai pu retenir mon sourire!!!  Effectivement certaines dérives y sont relatées, mais le titre est explicite: “Immersion totale parmi ces amis de la boisson, entre grande convivialité et petites dérives”. 

          Je lis bien grande convivialité et petites dérives!!! je ne comprends dès lors pas certaines attaques, accusant l’auteur d’un manque d’objectivité dans son récit, en ayant privilégié le côté dérive de ces soirées. Car les exemples décrivant une ambiance chaleureuse et convivial ne manquent pas.

          J’avoue qu’après avoir lu vos commentaires, je me suis précipité à la relecture de ce récit, dont pas mal de choses apparemment m’avaient échappé. Et pourtant je n’ai rien trouvé de nouveau qui justifie de telles critiques.

          Je ne jette pas la pierre aux membres du comité, au contraire je réiterre même toute ma reconnaissance et ma gratitude envers leur dévouement. De même je vous pardonne complètement un léger emportement , vous avez surement vous aussi (pour autant que ce fut le cas de florence) manqué un peu d’objectivité dans vos divers réactions, comme l’admet volontier Fabs et c’est tout à son honneur.

          Bref j’avais simplement envie de donner un point de vue plus neutre que celui du commité, mais étant quand même celui d’un auvalien accompli. Cet article dans son ensemble m’a bien fait rire, et était plutôt bien écris. Et hônnetement, je ne pense pas qu’il découragerait un quelquconque valaisan novice à participer à une soirée et rejoindre ainsi la très grande et extraordinaire famille auvalienne.

Répondre à fabs Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.