Le réseautage, cette pratique coupable !

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Le réseautage fait entièrement partie de la vie professionnelle et s’opère facilement chez les hommes. Le problème est que pour les femmes, le réseautage n’est pas une pratique  qui vient naturellement. En effet, dès qu’elles ont fini de travailler, les femmes rentrent le plus vite possible à la maison pour être auprès de leurs enfants. Elles sont “investies du fait d’être là” explique Mme Piron, et dès qu’elles prennent du temps pour elles, un moment pour aller boire un verre ou manger avec un collègue, elles ressentent de la culpabilité. Ce sentiment surgit dès qu’elles se trouvent dans une situation informelle. Le noeud du problème est là car le réseautage est par essence informel. Qui n’a pas vécu des situations où des échanges de cartes de visite, d’informations importantes ou de partage d’opinions qui se déroulaient non pas au bureau mais au bistrot du coin ? Beaucoup de décisions importantes naissent en dehors du lieu de travail et les femmes doivent être présentes !

Noël avant l’heure

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En vraie Lausannoise aux mollets musclés, je commence l’ascension du Petit-Chêne sous un ciel d’automne, maussade, gris et pluvieux. Très vite quelque chose me dérange, un je-ne-sais-quoi qui brise l’harmonie de cette journée d’automne. Pourtant tout y est : mes converses trempées, mes cheveux crépus et mon asthme qui me freine dans cette satanée montée. Voilà, j’ai compris ! Sur les deux trottoirs, les lampadaires sont ornés de décorations de Noël. Prise d’une soudaine frayeur, je vérifie la date qu’affiche mon natel. Devrais-je commencer à réfléchir aux cadeaux ? On est le 4 novembre… C’est à ce moment que mon après-midi shopping-détente-plaisir vire à la paranoïa. La traque aux décorations précoces a commencé.

Homos et hétéros, tous à l’Oblò !

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Après être descendue six pieds sous terre, je pénètre dans ce petit cinéma alternatif de l’avenue de France que je ne connaissais pas. Rapidement séduite, j’ai l’impression de me trouver dans un cinéma de Berlin-Est et je m’y sens bien. Je ne perds pas le cap et en blogueuse appliquée, commence à observer le public. A ma grande surprise, je suis entourée de gens de tout âge. Mes idées très étroites m’ont trompée car je ne pensais franchement pas rencontrer des gens de 60 ans à ce genre de soirées. Première impression : positive.

NDM, soyons cultivés un soir par année !

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Grâce aux pass sous forme d’accessoires bien visibles, chaque dernier samedi de septembre, les personnes « cultivées » de la ville se démarquent aisément. Ce qui facilite la tâche pour faire une étude sociologique approfondie sur cette population N (DM).

Chronique d’une bobo alcoolo

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Samedi 17h. Il est encore un peu tôt pour l’apéro mais déjà l’envie de sortir me démange. L’excuse est toute trouvée : trentenaire mais éternelle étudiante, je cours à l’Evêché bosser mes cours en buvant une bière. L’espoir enfoui au plus profond de ma mauvaise conscience est de croiser un pote pour ne pas étudier. Je fais semblant de travailler quelques instants, puis rencontre par hasard une vieille copine de gymnase. Yes ! C’est bon, la soirée commence, voici arrivé l’apéro « part one ». Apéro qui se veut plutôt soft car les cuites à la chope Cardinal de l’Evêch’ sont révolues, je n’ai plus 18 ans. En début de soirée je garde une certaine dignité (euh…) et surtout depuis le 15 septembre je ne traîne pas trop longtemps dans ce troquet car la clope ne couvre plus l’odeur de la fondue, peu sexy à mon goût.

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