Lausannois, Lausannoises, buvez Lavaux!

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Un quart d’heure de train depuis le centre de Lausanne et me voilà à Chexbres. Le temps est couvert mais le lieu reste magique. Les ceps recouverts de neige semblent hiberner avant l’arrivée des premières feuilles au printemps prochain. «Lorsque je répare un mur, je pense à ces moines qui s’en occupaient plusieurs siècles auparavant», me raconte le producteur devant un panorama des vignes d’appellation St-Saphorin.

Peu importe le bonheur tant que l’on peut vivre normalement

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Le “Petit Robert” la définit comme “caractère de ce qui sert de règle, de modèle, de référence”. Nous voilà bien avancé. Qui définit donc ces règles? Les institutions? La religion? Les élites? Nous? Prenons l’exemple de deux combats de “normalisation”, celle de l’homosexualité et celle de l’égalité des sexes. Des associations voudraient venir parler de l’homosexualité dans les écoles et les mouvements féministes voudraient imposer des cours d’études genres aux plus jeunes. On voit donc que l’éducation joue le jeu de “garant de la normalité”, de reconnaissance suprême. Il suffirait finalement de savoir qui redéfinit les programmes scolaires pour avoir la réponse à notre question. Bien sûr les pouvoirs politiques ont autorité, mais dans de tels cas, c’est certainement une pression démocratique (initiative) qui permettrait au peuple de voter sur la question. Et là, c’est un peu le serpent qui se mord la queue, car un vote sur la normalisation par l’école de l’homosexualité ou de l’égalité des sexes amènerait bien des débats, menés par toutes sortes de groupes d’influence (les institutions? la religion? les élites?).

Chronique d’une fumette ordinaire

Posté dans : Société 1

Il est 13h30 en ce début de semaine. Je me trouve devant un lycée neuchâtelois, idéalement situé au bord du lac. Le moment opportun et le lieu idéal pour trouver l’objet de ma recherche: des jeunes fumant un joint, histoire de décompresser avant les cours de l’après-midi. Je rejoins un petit groupe de 3 étudiants à capuchons, détail suffisamment suspect pour me guider. Bingo! Pas besoin d’insister longtemps pour qu’ils répondent à quelques questions. 

Train en retard, postiers au bistrot

Posté dans : Rien à voir 2

L’air glacial de la gare de Neuchâtel n’a pas suffi à transformer l’eau en neige. C’est par seaux que l’eau tombe sur les toits, et une gouttière percée inonde le quai numéro 3, direction Lausanne. C’est là qu’un vieux monsieur s’approche de moi, regarde le désastre aquatique et engage la conversation: « plus rien ne va, avec ces CFF ». Je m’empresse d’acquiescer pour l’encourager et il enchaîne, pointant du doigt un wagon s’en allant: « Celui-ci était tout sale, ils nettoient même plus leurs trains! ». 

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