“Il y aurait nuisances si le Zinema n’existait pas!”

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« Le premier cinéma mineplex de Lausanne » annonce fièrement le site web du Zinema. 2 petites salles d’une vingtaine de places qu’essaie de remplir Laurent Toplitsch en programmant principalement des films d’auteur. Le cinéma touche des subvention de la ville de Lausanne… mais doit payer un impôt de 14% sur la recette des entrées.

Réseau Halal et minaret digital

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“Vous êtes un vrai journaliste? Parce que dernièrement, des jeunes sont venus et se sont fait passer pour des journalistes.”L’accueil est méfiant lors de mon arrivée dans l’épicerie Halal “Walima Food and Juices” à quelque pas de la gare. Le responsable des lieux m’invite à une table et m’offre un café expresso. Le local comprend des étagères remplis d’aliments divers, un bar, un comptoir pour les sandwiches et plats cuisinés et un autre pour la viande Halal. Cette dernière est d’ailleurs bien moins chère qu’en grande surface. L’épicier ne comprend pas les tarifs des autres boucheries. “Peut-être qu’ils prennent une plus grosse marge ou qu’ils ont beaucoup de charges”, hésite-t-il.

Un laboratoire humain

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A quoi s’attendre? Difficile d’imaginer la tronche d’un salon consacré aux Ressources Humaines. Je pense à de petits attroupements autour d’un conférencier dynamique vantant ses méthodes pour rendre les employés plus heureux et surtout plus productifs; un type improbable qui garantirait que la théorie du rire est la solution contre tous les maux d’un monde du travail de plus en plus critiqué: stress, suicide, dépression, burn-in, burn-out, burn partout quoi… des termes de plus en plus communs lorsque l’on parle du boulot. Je pense à ça dans le train qui m’amène à Genève-aéroport et en marchant le long de l’immense complexe d’exposition où se tient le salon RH 2009. Je ne le sais pas encore mais j’ai l’imaginaire timide alors que je suis sur le point d’entrer dans la démesurée halle 2 de Palexpo.

Et si on se passait de supermarchés?

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Lausanne avait l’air champêtre ce dimanche. Réunis par le syndicat Uniterre, 150 tracteurs défilaient de Beaulieu et son comptoir Suisse jusqu’à la gare. Un slogan? 1frs/litre au producteur – Venez à la ferme! Et mercredi après midi sur la place de Palud, c’est la ferme qui venait à Lausanne avec une vente de 400 litres de lait par les agriculteurs. Ces derniers se disent lésés par un prix rémunérateur trop faible et demandent qu’il soit fixé au minimum à 1frs. Ces actions relancent le débat sur les marges que s’octroient les grandes surfaces sur les produits provenant de l’agriculture.

Une vague nouvelle sur les bords du Léman

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On parle souvent de la New Wave comme d’une réaction esthétique à un mouvement punk légèrement crados. Le premier enseignement de ma quête historique à l’occasion des trente ans du mouvement musical, c’est que les deux groupes lausannois New Wave les plus connus de l’époque provenaient directement de deux formations punk. Ainsi deux membres d’ HLM formaient les I Scream (photo) en 1986 et les Six Pack changeaient de style pour devenir successivement les Agriculture Club, Jimmy Pampers et les Langes de l’Enfer (très classe!) puis The Bill.

Berles Rock Festival, moins cher qu’un pull

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Ce week-end, deux festivals ont vue sur notre lac. Le premier a même les pieds dans l’eau, mais aussi des gens super beaux, des prix super chers et des groupes super connus. Le second prend un peu de recul. Sur le lac d’abord, qu’on voit au loin, puis sur la musique. Le rock y devient en effet mathématique et électro industrielle. Avec sa programmation « urbaine » dans un cadre champêtre, le Berles Rock Festival nous montre que les villes n’ont pas le monopole du bon goût. Et que si l’on s’éloigne de plus de 10 kilomètres d’une coop pronto, on ne risque pas forcément de tomber dans un giron avec Claude François en boucle (faites gaffe quand même, il y en a deux sauf erreur ce w-e) ou dans une Pink Spider où les « yo » de Goumoens affrontent les punks de Dizy…

Manif masquée pour casser les pré-jugés

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Le 1er mai dernier, la police lausannoise était intervenue pour sortir de force et ficher des jeunes qui manifestaient au côté des syndicats vaudois pour le traditionnel défilé. Leur principal tort: porter des vêtements noirs et scander des propos anarchistes. Suite à cet événement qualifié de “disproportionné” ainsi qu’à une nouvelle loi contre le port de cagoules lors de manifestations, le collectif “casseurs-euses de pré-jugé” a organisé hier soir un rassemblement masqué à la place de Palud. Petit reportage vidéo.

L’usine sans patron

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La crise économique, l’Argentine l’a connue  entre 1998 et 2002. Une conséquence de la politique ultra libérale du président de l’époque Carlos Menem, qui permit aux entreprises étrangères d’investir sans crainte dans le pays. Mais les entreprises nationales n’étaient pas prêtes à résister. En 2001, le courageux patron Luigi Zanon de l’usine portant son nom préféra piquer dans la caisse et s’enfuir plutôt que d’affronter cette nouvelle concurrence. L’histoire aurait pu s’arrêter là, comme tant d’autres : un parachute doré, des ouvriers floués. Mais après 5 mois de piquet devant l’usine et pour seule perspective  le chômage, les travailleurs conscients du potentiel de l’usine décidèrent de prendre son contrôle afin de sauver leurs emplois. Luiz Díaz est l’un deux.

A la recherche des « vraies victimes »

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« Je suis laïque, athée et d’origine juive » précise Karl Grünberg lorsqu’on lui demande de parler de l’islamaphobie et de sa présence à une rencontre traitant du sujet en marge de la conférence d’examen de Durban. Comme s’il voulait couper court à toute mauvaise interprétation. Et si certains s’inquiètent de cette volonté de lier le racisme à la critique d’une religion, le fondateur de la section Suisse d’ SOS-racisme dénonce plutôt « une hypocrisie des états occidentaux ». Ces derniers ne sont d’ailleurs pas à l’origine de l’avancée des droits de l’Homme, selon lui, « contrairement aux mouvements ouvriers et écologiques ».

Mobilisation pour la démotivation

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« Travailleurs, travailleuses, il va falloir se démotiver », nous disait un récent article de rue89 qui présentait le livre du philosophe Guillaume Paoli, “Eloge de la démotivation”. L’auteur interrogé  expliquait que les tâches mécaniques de l’époque du taylorisme se sont faites remplacées par des tâches intellectuelles dans les pays occidentaux. Par conséquent, on ne peut plus penser à autre chose en travaillant, il faut s’engager totalement (« la mobilisation totale des cerveaux »), ce qui implique du personnel motivé. Un autre motif pour cette volonté de motiver les travailleurs est le fait « qu’ils sont toujours moins motivés par ce qu’ils ont à faire ».

Toujours plus de rock live à Lausanne

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Après le Romandie, les Docks, le Bourg ou encore la cave du bleu, c’est au buzz que l’on peut apprécier de bons concerts à Lausanne. Mais si le club offre sa salle, l’initiative revient à l’association à but non-lucratif et indépendante wha-wha! et sa fondatrice Lina Favaro. Cette passionnée de musique a créé l’association afin de programmer des groupes suisses et internationaux et ainsi compléter une offre musicale qui ne lui convenait plus trop. Le 15 avril passé c’est le guitariste Trace Bundy qui inaugurait les soirées wha-wha!.

« Le milieu de la musique m’a structuré »

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L’époque de la Dolce Vita reste, pour ceux qui l’ont vécue, un moment fort de la vie nocturne lausannoise. Le club de rock ouvert de 1985 à 1999 a offert aux jeunes un endroit où ils pouvaient se retrouver après minuit, un lieu plus adapté que des discos d’un autre âge. Tanguy Ausloos va y passer beaucoup de temps, et s’y développer. Culturellement d’une part: « je m’y suis fait mon éducation musicale » mais aussi socialement. Car le milieu devient une famille dans laquelle on grandit. Et de barman bénévole, il finit par organiser des soirées, passer des disques et faire partie du comité de gestion.

Tout va mal mais la Banque Alternative Suisse se porte au mieux!

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Pertes colossales, placements foireux, fraudes fiscales, l ‘UBS et autres pseudo grandes banques suisses qui font notre pseudo fierté montrent leur vrai visage. Et plutôt que d’investir massivement dans des institutions justes et équitables, notre Confédération préfère vite sauver les voyous, pour que vite, tout redevienne comme avant. Pendant toute cette agitation mediatico-politique, personne ne parle de ceux qui ne se sont pas fait avoir, de ceux qui ont compris qu’une autre logique économique avait sa place et qui en profitent actuellement.

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