José Roosevelt : de la peinture à la BD, de Brasilia à Lausanne.
C’est dans un café de Grancy exceptionnellement calme, que j’attends José Roosevelt. Le soleil éclaire les tables et se reflète dans les verres, pendant que les serveuses font danser leur jupe au rythme des commandes. À l’heure dite, ce Brésilien en pleine force de l’âge passe la porte, s’assied tranquillement et me gratifie d’un large sourire. Il me demande comment va la vie et je lui réponds que les beaux jours réchauffent les cœurs. Il enlève sa casquette, la pose sur la table et demande un thé noir. Toute cette force tranquille qui vient de s’installer en face de moi me met à l’aise. Puis, tout en simplicité et joie de vivre, il lance la conversion.