Sous le signe des Michels

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Après trois jours de For Noise mémorables, grâce à une programmation de qualité ainsi qu’une météo à faire changer la réputation du festival, le rocker lausannois peut affronter la rentrée de ce lundi sereinement… ou pas.

Une question reste en suspens: qui est ce Michel qui foulait le gravier du festival muni de son tablier et qui allait jusqu’à arpenter la scène pour introduire les artistes ? Le Lausanne Bondy Blog est parti à sa rencontre afin de définir la portée de son influence dans l’organisation du For Noise. Quelle ne fut pas la surprise de découvrir non pas un mais six Michels et une Michelle ! Ces sept phénomènes nous ont accordé une interview qui enrichira les connaissances de tout inconditionnel sur le meilleur festival lausannois, jugez-en par vous-mêmes.

Lausanne Bondy Blog : Quand est né Michel et quelle est sa fonction première ?

Michel : Il y a deux ans plusieurs Michels sont nés dans la cuisine du For Noise. Ces homonymes rendent plus simple l’organisation.

Michel : Oui, c’est juste. En effet, il y a un souci ? « regarde avec Michel », une question dérangeante ? « demande à Michel », le responsable ? « c’est Michel ». Bref, avec Michel il n’y a aucun problème car le Michel du For Noise est omniprésent, multiple et complémentaire.

LBB : D’où tenez-vous votre influence au sein du festival ?

Michel : C’est vite vu, ici la bouffe c’est nous. Qui dit manger, dit Michel. Le staff et les artistes, sans Michel, ne sont pas nourris.

Michelle : On les tient par l’estomac. On ne risque pas les embrouilles grâce à notre fonction privilégiée de cuisiniers. Cela évite beaucoup de problèmes et de mésententes.

LBB : Cette année, vous êtes devenus polyvalents, vous présentez les artistes tout de même !

Michel : Oui, c’est la première fois que les Michels montent sur scène en effet.

Michel : C’était inévitable. La célébrité… Nous avons commencé à avoir des fans dans le public. Chaque fois que nous transportons la vaisselle à travers le festival, nous nous faisons héler et arrêter par des groupies.

Michelle : On nous a suppliés de monter sur scène…

LBB : Michelle, en tant que représentante de la gent féminine dans cette cuisine, as-tu été bien acceptée dans cette équipe ?

Michelle : Oui oui, sans problème, il était simplement question d’un chat dans mon contrat.

LBB : Et il reste avec vous en cuisine ?

Michelle : Non, je l’ai perdu.

Michel : D’ailleurs on en a fait une petite comptine que quelques enfants fredonnent de temps en temps.

LBB : Comment devient-on un Michel ? Qu’est-ce que l’esprit Michel ?

Michel : L’esprit Michel, c’est cuisine et rock’n’roll.

Michel : D’ailleurs il faut connaître le répertoire de Nostalgie pour travailler en cuisine avec Michel. Sinon, pas moyen !

Michelle : Ne peut pas être Michel qui veut !

LBB : Vous avez des projets en marge du For Noise ?

Michel : Oui évidemment. Le premier aura lieu le 29 septembre à Martigny-Bourg. La « Saint-Michel » après le comptoir de Martigny.

Michel : La « Saint-Michel », c’est l’apogée de l’été !

Michel : Nous allons peut-être mettre sur pied un festival. Peut-être y aura-t-il Michel Fugain, Michel Sardou et d’autres Michels de qualité. Nous avons déjà le sponsor : San Miguel. Nous serons attentifs à ne pas faire trop d’ombre au For Noise…

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Manuela Bruchez

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